À la suite de Frida Kahlo a l’aide de la technologie en-ligne

Baptisée Faces of Frida, celle-ci est à un click distance.

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En pleine pandémie, Frida Kahlo, le mono sourcil le plus connu et le plus talentueux de l’histoire, débarque sur nos écrans. Une magnifique exposition virtuelle baptisée “Faces of Frida” nous est proposée ainsi par 33 musées et centres d’art du monde. (Parmi lesquels on compte aussi le Centre George Pompidou.) Les internautes sont invités à la découverte de cette exposition via la plateforme Google Arts & Culture.

Pour faire notre délice, les établissements ont mis leurs documents en commun pour vous faire (re-)découvrir une rétrospective exhaustive. Il s’agit de plus de 800 œuvres de l’art post-révolutionnaire mexicain, mais aussi des objets, des lettres, des extraits de journaux et de nombreuses photos qui ont appartenu à l’artiste.

Baladez-vous sur la plateforme pour découvrir les débuts de Frida Kahlo, son rapport à la nature, le sens caché de ces toiles, sans oublier ses mythiques autoportraits !!! Vous pouvez apprendre aussi des choses nouvelles sur son union tumultueuse avec Diego Rivera, autre monstre sacré de l’art mexicain.

Vous pouvez voir l’exposition virtuelle ici !

Mais qui a été en effet Frida Kahlo ?

Quand on parle de la grande artiste, on parle en effet de Magdalena Carmen Frieda Kahlo Calderón. Elle fut née le 6 juillet 1907 de la mère Mathilde Calderón, d’origine indienne, et du père Wilhelm Kahlo, un photographe d’origine allemande.

Pendant son enfance elle fut atteinte de la polio, maladie qui infecte la colonne vertébrale, et cette maladie lui laissera la jambe droite déformée. Elle gardera ensuite le surnom de Frida l’estropiée. Par cause d’un accident durant lequel elle est blessée au ventre, Frida apprends de jeunes qu’elle ne pourra pas avoir des enfants.  

Ses invalidités corporelles ne l’empêche pas de se former comme une femme forte et déterminée. En 1928, a 21 ans, Frida rejoint le Parti Communiste Mexicain. À l’époque la vie politique mexicaine était extrêmement troublée et instable. Mais c’est comme ça qu’elle pourrait défendre l’émancipation des femmes mexicaines. (Militante, elle va faire même le geste très risqué de déclarer sa bisexualité.) 

C’est dans l’art, quand même, qu’elle va s’exprimer mieux. Grâce à son style tranchant est  provocateur la femme a nono sourcil a fait le tour du monde. Ses autoportraits surréalistes ont été si bien reçus par le public qu’André Breton décide en 1939 de l’inviter à Paris. À la fin de son escapade parisienne, c’est Le Musée du Louvre qui lui achète une toile.

Sa relation avec Diego Rivera :

Son futur mari, Frida le rencontre premièrement à l’âge de 15 ans. Diego peignait alors des fresques dans l’amphithéâtre de son école. Quelques années plus tard ils vont se rencontrer à nouveaux, les deux étant membres du Parti Communiste. C’est à ce moment précis que leur histoire commence.

Diego Rivera était déjà un artiste mondialement connu. Muraliste de renom il avait auparavant vécu à Paris et Moscou. Pour Frida, ce personnage pittoresque et cosmopolite à la fois, est tout ce qu’elle désirait.  Sa passion pour lui prend toutes les formes de l’amour, et lui  il ne peut se passer d’elle. Ils divorcent en 1938 pour s’épouser à nouveau à San Francisco.

En parlant de sa relation avec son mari, Frida déclaré :

“J’ai eu deux accidents graves dans ma vie. L’un, c’est quand un tramway m’a écrasée. L’autre, c’est Diego.”

 

 

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