Ce vendredi, le 25 septembre, une attaque à l’arme blanche a eu lieu où siégeait jadis le journal satirique de Charlie Hebdo. Les cicatrices des attentats meurtriers de janvier 2015 sont rouvertes une fois que cette nouvelle attaque au hachoir a fait deux blessés graves.


En fin de matinée, un homme muni d’une arme blanche a blessé deux personnes, un homme et une femme, près des anciens locaux de l’hebdomadaire satirique : rue Nicolas Appert, dans le onzieme arrondissement de Paris. Les deux victimes, employées par l’agence Premières Lignes installée dans la rue, étaient en “pause cigarette”, au moment où l’agresseur a fait son apparition.

“Deux collègues fumaient une cigarette en bas de l’immeuble, dans la rue. J’ai entendu des hurlements. Je suis allée à la fenêtre. J’ai vu un de mes collègues, touché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue…”, avoue un employée de Premières Lignes.

“Leurs vies ne sont pas en danger, Dieu merci…”, a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’un déplacement sur les lieux.

Deux suspects se trouvent en garde à vue. Ayant 18 ans, l’un de ceux-ci a été interpellé à proximité de la place de la Bastille à Paris. Selon Jean-François Ricard, le chef du parquet national antiterroriste, le jeune est “l’auteur principal des faits”. L’autre suspect, c’est un homme âgée de 33 ans. Le dernier est placé en garde à vue en égale mesure, pour avoir établi ses relations avec le principal suspect.

Les conséquences des caricatures republiées

L’hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de 2015. Aussi la rédaction de Charlie Hebdo connaît-elle de nouvelles menaces de la part de l’organisation jihadiste Al-Qaïda. La directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo a été contrainte de quitter sa maison suite aux menaces reçues le 14 septembre par les officiers de sécurité qui la protègent depuis 5 ans.

“J’ai eu dix minutes pour faire mes affaires et quitter mon domicile. Dix minutes pour abandonner une partie de son existence, c’est un peu court, et c’est très violent. Je ne reviendrai pas chez moi”, a-t-elle confié au Point.

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