C’est difficile d’être adolescent!

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adolescent
Oui, être adolescent n’est pas facile. C’est intense, un vrai roller-coaster émotionnel…

Quand la nuit tombe avec difficulté sur les âmes des gens, ils ripostent. Chacun lutte avec un diable différent, mais on perd toujours quand la lune frappe à la fenêtre avec ses rayons étant plus pâle que la figure de la mort.

 C’est triste que certains d’entre eux ne luttent plus. Ils se laissent vaincus pour un soir de plus, pour encore une 3 heures du matin… Ils se promettent que cela n’arrivera plus, seulement pour décevoir la nuit suivante.

Bonjour ! Je suis une adolescente de 17, bientôt 18 ans que l’heure 3 du matin a trouvée réveillée. Ma faute, cela n’arrivera plus, je le promets. Mais hey, si ce n’était pas comme ça, je ne parviendrais plus à écrire cela. 

Je ne pense plus quand que j’écris, donc ne me jugez pas pour les fautes que, probablement, mes collègues ont vues en corrigeant l’article.

 Moi, je ne les ai pas aidés, je n’ai pas mes lunettes et je ne vois pas très bien le clavier, mes yeux piquent et mes joues brûlent. Bien que je tremble de froid, pendant que je vous écris cela, c’est une nuit d’été.

 Oui, vous avez bien lu, c’est une nuit d’été. Et maintenant, moi, je reste à la maison, sous la couverture, et pas au claire de lune ou sous les étoiles qui jouent maintenant sur le ciel. Le ciel que je ne peux pas regarder, parce que je me souviens de tout ce que je n’ai pas eu, quoique je l’aie désiré.

Vous allez me détester pour ce que je vous le dirai, mais je n’ai pas besoin de votre amour, donc je vais continuer.

J’ai entendu mile fois la phrase « Qu’est-qu’il est beau d’être adolescent, on n’a aucune inquiétude ! ». C’est le plus grand mensonge qui existe sur la surface de la Terre, même plus grande que « pour toujours ». 

Je préfère payer 20 factures plutôt que rester et réfléchir si c’est bien ce que j’ai dit à ce garçcon il y a trois jours. Il ne m’a plus envoyé de messages, et surtout, que je ne sache qui je suis. 

Je préfère aller au travail chaque jour plutôt qu’à l’école, où tout ce qui compte c’est les notes et pas ce que je veux réellement. Je préfère être prise en charge avec tous les ennuis d’adulte plutôt qu’être stressée par mes parents, dont les désirs je ne les comprends pas.

Je sais que vous vous sentez comme moi…

Et, de même je sais que, pour ceux qui ne s’enivrent à chaque party, jusqu’à ce qu’ils titubent, pour ceux qui ne fument pas, pour ceux qui ne « volent » pas d’un lit à l’autre chaque soirée, l’adolescence est affreuse. 

Être un adolescent qui a des principes et des valeurs morales c’est la plus grande erreur que tu puisses faire. Et ici, je me déclare coupable. 

C’est pour ça que je me trouve dans mon lit, et pas parce que je n’aurais pas de vie sociale, comme vous le laisserez aller dire. Et oui, il y a des gens avec des principes, il existe des gens de valeur, sur lesquels on peut compter.

 Moi, je ne me trompe pas. De ce fait j’ai été accusée d’être ennuyeuse, lorsque j’étais fidèle à mon petit ami. Je le dis au passé, parce que oui, les relations finissent et la mienne n’a pas y échappé, mais je ne le regret pas. 

C’était beau.

 Moi, je ne bois pas jusqu’à ce que j’aille  la maison sur le dos d’éléphant rose. Donc, j’ai été accusée, pour la deuxième fois que j’étais ennuyeuse et peureuse, cette fois-ci. Je ne veux pas me réveiller au matin en ayant mal à la tete sans savoir ce que j’ai fait la soirée précédente. Si je veux tellement ne m’en souvenir plus, je dors trois jours et ça fait plus que la cuite générée par Jagger.

 Je ne fume pas afin que je voie des chevaux verts sur les murs ou pour que je me calme. Et non, je ne voltige pas d’un homme à l’autre pour que je puisse effacer de ma tête l’image d’une certaine personne, comment font les autres.

 Non, je suis une adolescente. 

Je ne suis pas confuse. Je ne suis plus étourdie que permis. Mon cerveau à moi… je ne l’ai pas remplacé  avec mon cœur. Je ne suis pas tant révoltée que je désobéis chaque règle, même celles qui m’aident. 

Je ne suis pas désintéressée concernant les événements qui m’entourent, je ne suis pas facile à influencer, et non, je ne déteste pas mes parents. La liste pourrait continuer…

Je ne fais partie d’aucun stéréotype dans lequel se retrouvent les jeunes de nos jours, et pourtant, je vis. 

Oui, j’ai une vie. 

Moi, j’ai aimé, de telle manière que vous, les expérimentés, ne le ferez jamais. 

En fait, j’ai vécu des moments que Neversea et Untold ensemble ne pourraient vous les offrir. J’ai souri comment le nombre de 30 de petites amies ne vous feront sourire. J’ai ri plus copieusement que vous ne l’avez faite en vous moquant de la fille qui a des lunettes et qui reste dans la dernière banque. 

Vous direz que je suis frustrée… J’entends déjà la voix d’un collègue qui me répète musicalement que je n’écris que mes frustrations. Non, mes chers, j’essaie de vous ouvrir les yeux. 

Être adolescent, ce n’est pas facile. C’est intense. C’est fou. Chaotique. Fatigant. Limité.

Être adolescent est une cage et de ce fait, on a l’impression que c’est la plus belle période de la vie. 

À 19-20 ans, on y échappe et on commence à goûter la vie pleinement. Évidemment, elle perd son intensité. Puis, on pense avec mélancolie à ces années « Quelles faciles elles ont été » on se dit. Mais elles ne l’ont pas été. Certains d’entre vous ont des épines à l’intérieur de leur cage. Et quand le temps pour s’y échapper arrive, vous ne les cassez pas, mais vous les tournes envers les autres et vous y restez. 

Certains voient les barreaux… Et volent aussi loin que possible pour entrer en collision avec les portes de la cage (qui s’est élargie) qui se sont étendues et ne les laissera jamais partir, comme punition pour leur insouciance. 

Et les autres, ceux comme moi, restent dans leur cage, enveloppée d’une boule de barbelé et attendent. 

Qu’est-ce qu’on attend ? Je ne sais pas. Je seulement sais que l’on verra lorsqu’il nous arrivera. Est-il bien ce qu’on fait ? Mais vous savez ce qui est beau ? « Que d’autres âmes se sont mis leur cage près de la nôtre et que, avec celles qui sont compatibles, on crée une porte. »

Ils peuvent venir chez moi. Je peux aller chez eux. Cela vaudra plus que ton amitié à bénéfices avec la fille que tu n’as pas été suffisamment courageux pour aimer —comme elle le méritait— et plus que les amitiés liées à l’ivresse qui disparaissent quand Jack n’est plus sur la table.

Mes chers, je vous comprends…

Je sais que certains d’entre vous se sont endormis maintenant sur l’oreiller mouillé et avec des larmes qui coulent sur vous joues, parce que le sang qui les sillonnait est allé aux poignets que vous avez maltraités ce soir. Je sais que certains d’entre vous pensez s’il/elle vous aime encore.

 Non, il/elle ne vous aime pas. 

S’il/elle t’avais aimé, il/elle t’aurait répondu au texto qur tu lui as envoyé il y a 5 ou 6 heures, ou il aurait parlé avec toi au téléphone, sans qu’il t’ait fait sentir comme un plan de réserve.

 Je sais que certains d’entre vous souriez, parce que la situation entre vous n’aurait pas pu être meilleure. Elle le sera, mais dans quelques mois tu te trouveras dans la catégorie plus élevée, en te demandant s’il t’aime encore. La réponse sera non, parce qu’il a trouvé quelque chose de meilleur. Garde ton calme, ils se mentent, comme et vous vous mentez que tout va bien. 

Je sais que certains meurent de chagrin, je sais que certains attendent que les promesses soient accomplies. Elles ne seront pas accomplies, je suis désolée, mais toi, continues à croire ! La souffrance va découvrir ton type de personnalité. 

Et je vois aussi ceux qui dorment maintenant, je vous vois.

 Rassurez-vous, être adolescent est tellement facile que, après quelque temps, vous vous retrouverez dans une catégorie-ci–dessus. Et maintenant…Que le sommeil vous soit doux. Heurtés par l’adolescence, vous ne serez pas les mêmes personnes.

Ne croyez pas que je vous ai oublié, vous, les plus beaux des tous, ceux qui transforment leur souffrance en de belles lignes. Je vous adore. Vous êtes si beaux que ce monde ne vous mérite pas. Est-ce vous savez comme vous êtes puissants? Écrire votre souffrance afin de faire d’elle quelque chose de beau… Si vous n’avez pas ressenti son aide, ce geste aidera ceux qui sont faibles, les guidera.

Vous êtes les martyrs de notre génération, parce que vous ne vous séparez pas de votre souffrance jusqu’à ce que vous ayez extrait la dernière goutte d’inspiration pour créer de l’art.

Je vous adore,

de ce fait j’attends toujours, à bras ouverts tout ce que vous créez. Oui, être adolescent n’est pas facile et n’est pas beau parfois. Mais je sais que je me suis découverte moi-même et qu’en écrivant, ma nuit est devenue plus facile à supporter.

Je suis une adolescente et je me sens étouffée, mais je m’adonne à la situation. Pour l’instant, je n’ai autre chose à faire que goûter aux plaisirs douces-amères offertes par les plus belles années de la vie.

Oui, être adolescent n’est pas facile. 

C’est intense, un vrai roller-coaster émotionnel. Et il y a des moments quand tu voudrais être n’importe quoi mais pas une personne qui a 17 ans. Qui ne sait pas qui elle est, ou elle va et qui a, en plus, des drames clichéiques, mais auxquelles on ne s’échappe pas. 

Et oui, ce n’est pas si beau qu’on le croit, et peut-être ça ne vaut pas la peine, mais c’est notre point de départ pour ce qu’on veut l’être, devenir.

Il est nécessaire qu’on soit une chenille afin qu’on puisse devenir un papillon coloré. Comment le faire si pas en expérimentant toutes les émotions, tous les états d’esprits humaines. Et quand le faire si pas lorsq’on est ado ?

Oui, nous sommes adolescents, certains respectent chaque stéréotype, d’autres aucun. On a le droit de se faire vus. Et jusqu’à ce qu’on en prenne conscience, on reste seulement des créatures humaines étourdies.

Être adolescent est n’importe comment, mais pas facile. Cependant, on grandira et on deviendra une tache de couler plus ou moins visible. Pour le moment laissez-nous croire qu’on changera le monde.

 

Auteur: Miruna A. Sabău

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