« Comptez sur moi ! dit Dita » – La bibliothécaire d’Auschwitz

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La bibliothécaire d’Auschwitz

« Les braves ne sont pas celles qui n’ont pas peur. Ce sont les cuirassés, ceux qui ignorent le risque et sont en danger sans être conscients des conséquences. Les braves sont celles qui peuvent surmonter leur propre peur. » La bibliothécaire d’Auschwitz

Ce sont les mots que Fredy Hirsch, un prisonnier d’Auschwitz, le plus grand camp d’extermination juif, adressa à Dita, un enfant de 14 ans qui avait secrètement établi une bibliothèque dans ce lieu de terreur. C’est l’histoire d’une fille qui a apporté l’espoir à l’endroit où « le temps ne court pas mais rampe. La terre tourne beaucoup plus lentement que dans le reste du monde. » C’est l’histoire d’une fille qui n’avait pas peur. Elle a été si courageuse qu’elle a surmonté tous les obstacles afin de faire sortir les autres enfants de la peur qu’ils ressentaient dans ses histoires. C’est l’histoire d’une fille qui, face au danger qui pourrait prendre sa vie et les vies de nombreuses autres personnes, a dit :

« Comptez sur moi. »

Auschwitz était l’endroit pour des millions de personnes ont, d’abord, perdu l’espoir, et puis leur vie. Mais ce dont certains d’entre eux ne manquaient pas c’était le courage. Le courage de dire « je m’en fiche » face au risque. Le courage d’espérer, de s’élever, parce que

« l’athlète le plus résistant n’est pas celui qui atteint la première cible. C’est le plus rapide. Le plus dur, c’est celui qui monte chaque fois qu’il tombe. »

Bien sûr, notre vie presque exempte de dangers majeurs ne peut pas être comparée à l’intensité de la vie de ceux qui n’avaient pas et n’ont pas la sécurité de demain. Mais si notre personnage, Dita, peut nous donner une leçon, c’est celle de résister, de s’élever chaque fois, de continuer à courir à tout risque. Et j’ajouterais aussi celle de sortir de sa zone de confort. La zone de confort, c’est vrai, elle nous donne la sécurité, mais elle nous fait rarement sentir que nous vivons vraiment et, après tout, c’est l’un des plus beaux sentiments que nous pouvons ressentir.

Ainsi, en disant « oui » aux risques, en disant « oui » aux défis qui nous font sortir de la zone de confort, nous disons ” oui ” au sentiment de vivre, de rire jusqu’à ce que nos joues nous manquent, de sourire sincèrement, d’apprécier l’amour intense et les câlins.

L’histoire de Dita est présentée par Antonio G. Iturbe dans son livre « La bibliothécaire d’Auschwitz » et je le recommande comme source d’inspiration pour oser vivre véritablement.

« Je ne te demanderai pas d’être le plus rapide, mais j’exigerai que tu sois le plus résistant. »

Si vous avez aimé cet article, lisez aussi notre impression sur “Le Petit Prince” d’Antoine de Saint-Exupéry – livre pour les âmes.

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