Frida Wattenberg est morte

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Frida Wattenberg

Frida Wattenberg, face française de la résistance juive, est morte de Coronavirus.

Pendant la guerre, Frida Wattenberg a sauvé les enfants juifs par de faux actes. Elle est morte le 3 avril après avoir été infectée par le coronavirus, rapporte le mémorial de la Shoah à Paris. Frida Wattsenberg est née le 7 avril 1924 par des parents juifs polonais et a célébré son 96-ème anniversaire mardi.

Elle a grandi dans le quartier juif parisien du Marais.

Plus tard, elle a rejoint le mouvement Hachomer Hatzair dans les années 1930 et pendant la guerre. Puis, Frida s’est jointe à l’Organisation pour l’aide aux enfants (OSE), pour laquelle elle a produit de faux documents.

Après l’arrestation de sa mère lors de la rafle du Vel d’Hiv et son internement au camp de Drancy, Frida est parvenue à obtenir sa libération. Cela en prouvant qu’elle travaillait dans un atelier fournissant des vêtements à l’Armée allemande.

En 1943, Frida a ensuite rejoint Grenoble, située en zone d’occupation italienne. Là-bas, elle est entrée dans la résistance juive, conduisant des groupes d’enfants à Annecy pour leur passage en Suisse. Elle a été emmenée à Toulouse. Frida rejoint l’organisation de résistance de l’Armée juive. L’organisation a distribué des faux-papiers et participé aux combats de Libération.

Après la guerre, Frida Wattenberg a travaillé à l’Œuvre de Protection des enfants juifs (OPEJ). Ici elle a pris en charge les enfants dont les parents sont morts en déportation. Elle a également milité avec ferveur pour la création de l’État d’Israël. Et s’est impliquée dans l’aide aux Juifs de l’Exodus.

Plus tard, elle est devenue bénévole au Mémorial de la Shoah, où elle a travaillé pendant plus de 20 ans. Frida a témoigné pendant des années pour les élèves.

Frida Wattenberg a été décorée Chevalier de l’Ordre du Mérite et Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

Elle bénéficiait d’une carte de Volontaire de la Résistance et d’une carte d’Ancienne combattante. De même, elle était membre de l’association des anciens de la résistance juive (ARJF) et de « Mémoire juive de Paris ».

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