Comment gagner face à l’entêtement des petits?

Alexandra Fulger

24/08/2020

Le mot « non » et l’expression « je ne veux pas » sont les premiers entrés dans le vocabulaire des enfants. Ça arrive bien que les parents fassent des efforts pour s’y opposer. La première fois qu’il a dit ces mots, le parent doit négocier avec lui les choses qui le concernent. Comment gagner face à l’entêtement des petits?

À ce moment, les parents ont du mal à s’adapter à la nouvelle réalité. Jusqu’à ce jour-là il était petit et innocent et maintenant refuse de faire ce qu’on lui dit. À cause de ça, les parents pensent que c’est l’obstination qui le pousse à réagir comme ça.

Jusqu’à l’âge de 2 ans, l’enfant commence à connaître le monde et il a besoin de savoir quelles sont les limites de sa personnalité. Il comprend ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas, mais il voit les propositions des adultes comme des choses qu’ils imposent.

Voilà des solutions :

Quand vous voyez que le petit est entré dans le mode “je ne veux pas, je n’aime pas, je ne fais pas”, faites une pause. Simplement arrêtez-vous et attendez. Il est possible qu’il sente qu’il est un peu libre maintenant et il va commencer à faire seul ce que vous étiez en train d’imposer.
Essayez d’obtenir une réponse positive à toute question. On pourrait faire ça, bien que celle-ci n’a rien à voir avec la discussion. Les psychologues ont observé que les réponses “oui” d’une part d’une personne avec qui on a des disputes augmentent les chances de trouver un terrain d’entente.
Ne vous forcez pas trop à le convaincre et à donner des explications. Jusqu’à l’âge de 2 ans, la réaction émotionnelle est beaucoup plus convaincante. Vous pourriez transformer tout dans une histoire qu’il aime pour intégrer les éléments de la réalité. Si l’histoire est intéressante et réaliste, la stratégie sera efficace.
Dans quelques situations, il manifeste cette attitude entêtée pour voir les limites de son comportement. Les psychologues recommandent de les mettre dans des situations réelles pour qu’ils comprennent seuls qu’il n’est pas bien de faire une telle chose. (Ex : Il n’est pas bien d’aller dans la rue parce qu’on peut avoir un accident. On mène l’enfant dans la rue et on lui montre ce qui peut arriver).
Quand vous voyez que rien ne fonctionne, transformez la conversation en jeu. Répondez-lui avec “non” à tout ce qu’il veut, en imitant la mimique et l’intonation de l’enfant. Il va avoir un moment de confusion et vous pourrez continuer le procès de négociation.