Ça va? As-tu fini de ranger sur l’étagère les piles de livres? Ont-ils fait les dernières 3-4 années de ta vie un cauchemar? Tu as emballé les derniers vêtements, l’ordinateur portable et le pot de ragoût? Et tu te rapeles les ravissants moments où tu buvais seulement du café. Ou d’autres boissons énergisantes en essayant d’apprendre 5 livres pendant la fin de la semaine. La faculté… un loisir!
Tu as terminé la faculté. Tout ce que tu ressens maintenant c’est le bonheur de la graduation. La pensée que tu auras bientôt le job de tes rêves te rend très enthousiaste.
Mais, 2-3 jours après… Tu réalises que tu n’as pas cette chose-là qui te propulse directement sur la chaise de bureau. Cette chose-là est une réele piège et s’appelle EXPÉRIENCE.
Des milliers de jeunes qui finissent leurs études se confrontent avec ce problème, mais personne ne trouve de solution. Excepté les diplômés en médecine et ceux qui ont fait leurs études à une académie. Quant aux anciens étudiants, ils sont contraints de chercher du travail dans les 4 coins du monde. Ils doivent lutter avec les maîtres-dragons et les monstres-secrétaires. Contrairement aux héros des contes de fées, les nôtres ne trouvent que rarement ce qu’ils cherchent… chez nous. Au lieu de trouver de la jeunesse sans vieillesse et de la vie sans mort, ils perdent leur jeunesse pour trouver un boulot.
Les années passent à côté des étudiants et tout semble devenir un étau. On désire avoir une carrière basée sur un travail insatisfaisant de point de vue financier et la faculté dont les notions pratiques sont presque nulles pour t’aider à trouver un boulot.
LES SOLUTIONS TROUVÉES PAR LES JEUNS ADULTES… IL Y EN A DEUX, BIEN GRANDES
1. Soit ils trouvent quelque chose dans un autre domaine.
Après 3-4 ans d’études, de l’argent dépensé et du temps apparement perdu, ils se voient obligés de recommencer. Aux États-Unis et à l’Ouest, un étude a montré que 85% de la population finit ses études dans les domaine A et puis ils travaillent dans le domaine B. Les conclusions halucinantes sont que les métiers du 21ème siècle changent rapidement grâce à l’informatisation et à la robotisation de la société.
2. Ils partent à l’étranger, où, pour un débutant, les attentes sont plus petites et les résultats plus satisfaisants.
Là-bas, ils sont traîtés comme des futurs spécialistes dans ce domaine-là. Soit qu’on se rende compte ou pas, la grande quantité d’information apprise les tournent dans des futurs professionistes. Mais bien sûr que, s’ils trouvaient un job, les conditions seraient différentes. Ils se sentiraient comme des enfants ignorants. Non seulement, ils n’auraient pas l’ocassion d’evoluer plus rapidement.
Ils seraient arnaqués intellectuellement. Puisqu’apparemment, 3 ou 4 ans et une pile des livres que tu as appris, une pile grande, comme un enfant de 7 ans, ne suffit pas pour qu’ils soient considérés assez compétents. On est arrivés dans la situation de choisir entre faire une faculté pour le contentement de nos parents et demarrer une affaire. Le baccalauréat a tué beaucoup d’opportunités qui nous auraient permis nous nous développer personnellement. Et soudain on constate que les années passent, on commence à travailler. Ces soft skills qu’on a ignorés conduissent notre nouvelle vie professionnelle. Puis on devient un employé loyal.
Entre un diplôme et de l’expérience, l’employeur préférera toujours l’expérience. A l’etranger, l’employeur met de prix sur les études des candidats.
Chez nous pourquoi pas?
Chez nous, la matière reste obsolète, qu’on veuille le reconnaître ou pas. C’est très difficile pour nous de s’adapter aux nouvelles réalités, qui demandent plus qu’un bagage consistent de connaissances. Des habiletés offertes par le bénévolat, le travail en plus et l’implication peuvent les offrir.
Les employeurs veulent l’expérience que la faculté n’offre pas. Le diplôme devient seulement un papier qui ne garantit pas et les capacités, au moins celles qui sont demandées actuellement. Le mot « expérience» a beaucoup de significations. Ça veut dire du travail dans des compagnies, de l’implication dans les projets et les activités extracurricuaires de la faculté, mais aussi dans la société. Dans les universités de l’etranger, ces activités ne sont pas optionelles, c’est pourquoi chez eux, un diplôme universitaire vaut plus.
C’est pas ta faute, mais quand même tu dois t’en sortir!
Notre système est comme une mule. Il refuse, refuse et refuse encore une fois de regarder tout droit et se conformer à la réalité. Et, pour être sûr que l’entier char d’information que tu as appris n’est pas en vain, tu dois t’occuper toi-même de ton dossier personnel. De prendre un dossier à lamelles et les meilleures feuilles et les remplir avec de certificats en surcharge.
Oui, ça suppose travailler deux fois plus. Ne plus vivre en létargie et ne plus voler de session en session comme un papillon qui vole de fleur en fleur. Ça suppose te trouver un job novice, travailler pour obtenir le SMIC, et faire un peu de volontariat. Tu sais, les collègues qui sont déjà sur leurs pieds le font. Comment s’appelle cela? Aaaa…De l’ADULTING.
Toutes les histoires de succès ont un début, et ton début peut être sûrement la faculté! Découvrez de nouveaux histoires de succès juste ici!