Barbara Pompili annonce une série de mesures en ce qui concerne le bien-être de la faune sauvage captive. Entre autres, la fin des animaux sauvages dans les cirques et celle de l’élevage des visons pour leur fourrure.
À l’occasion d’une conférence de presse concernant la protection des animaux en captivité, la ministre de la Transition écologique a annoncé “un tournant majeur pour les animaux sauvages dans notre société”. Elle explique qu’ “il est temps d’ouvrir une nouvelle ère pour notre rapport à ces animaux”. Elle mentionne pêle-mêle “fauves, éléphants, singes, dauphins ou encore visons”.
Nous annonçons :
-la fin progressive de la faune sauvage dans les cirques itinérants
-la fin de la présence d’orques et dauphins dans des delphinariums inadaptés
-la fin des élevages de visons pour leur fourrure
-le soutien aux zoos qui améliorent leurs conditions de détention pic.twitter.com/AFObeFm6me— Barbara Pompili (@barbarapompili) September 29, 2020
“Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise pas plus par des situations où l’on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être.”
Pour cela, la ministre a annoncé “la fin progressive de la faune sauvage dans les cirques”. Encore plus, “la fin de la présence d’orques et dauphins dans des delphinariums inadaptés.”. Et surtout la “fin des élevages de visons pour leur fourrure”. Ainsi, ces décisions vont progressivement être mises en place, affirme-t-elle.
Un “nouveau rapport à l’animal sauvage”
Même si cette progressivité a été annoncé, aucune date fixe n’a pas été précisée pour la mise en place de ces pratiques. En revanche, elle a promis qu’on n’opèrerait pas sans alternatives. “Des solutions vont être trouvées au cas par cas, avec chaque cirque, avec chaque animal.”
La ministre assure:“Nous ne laisserons personne au bord du chemin”. En prenant “le temps d’une transition réussie”, elle a promis un “accompagnement” des salaires. Et encore des soigneurs ou des dresseurs qui s’occupent actuellement de ces animaux, qui “les aiment et aiment leur métier”.
D’ailleurs, le ministère a annoncé qu’il soutiendrait les parcs qui améliorent leurs conditions de détention. Une enveloppe “d’un peu plus de huit millions d’euros” est prévue pour financer ces aides. Pour soutenir l’activité qui va cesser: “que ce soit à la reconversion dans les cirques ou aux personnels des delphinariums”.
