Une statistique intéressante intrigue les chercheurs. Dans la presse occidentale, les articles posent une question: comment expliquez-vous le fait que la pandémie est plus agressive en Occident qu’en Orient?
Si nous regardons les chiffres comparatifs, nous avons la situation suivante:
Nombre de décès pour 1 million d’habitants (Source):
Belgique (490), Espagne (437), Italie (391), France (302), Royaume-Uni (237), Pays-Bas (215), Suisse (161), Suède (152), États-Unis (123), Allemagne (55) .
Pendant ce temps:
Estonie (30), Roumanie (23), Hongrie (20), République tchèque (17), Moldavie (17), Serbie (14), Pologne (10), Bulgarie (6).
Les explications n’ont cessé d’apparaître. Du fait qu’en Occident il y a de la transparence, beaucoup de tests sont effectués et les ordures ne sont pas mises à prix lorsque l’on « découvre » des chercheurs belges que les Européens de l’Est bénéficieraient d’un gène qui les rendrait moins sensibles à l’infection au COVID-19.
Les Européens de l’Est ont un taux de mortalité 10 fois inférieur à celui des Occidentaux. La raison est aussi simple que possible. La méfiance à l’égard de leurs systèmes de santé les a obligé à maintenir plus rigoureusement la distance sociale. Alors que dans les pays occidentaux, il y avait des jeux avec des dizaines de milliers de personnes, des carnavals et des concerts – qui ont conduit à une contamination massive, dans l’Orient sombre, la peur gardait les melons. Dans ce cas, le retour historique de l’Orient a été un avantage: les Roumains, les Tchèques, les Polonais ou les Bulgares ont pu voir les ravages que la pandémie fait en Italie, en Espagne ou en France et ont pris des mesures pour se distancier de temps en temps. C’est au niveau de l’État. Mais quelque chose d’intéressant s’est produit au niveau individuel.
Les journalistes du WSJ ont constaté que les Européens de l’Est ont tendance à respecter la distance sociale. Pas d’une sorte de discipline supérieure à l’Occident, mais parce qu’ils ne font pas confiance à leurs systèmes de santé.