Après The Crown, la série sur Netflix, la compagnie de films change de couronne est a décidé de consacrer une série télévisée à Sissi l’impératrice anticonformiste. La série sur Netflix aurait comme base la trilogie littéraire signée Allison Pataki.
Si vous avez déjà regardé cette série sur Netflix, on vous recommande des films du réalisateur François Truffaut sur Netflix.
Quelques données sur Allison Pataki et ses œuvres
Avant de détailler la future adaptation on doit préciser quelques données sur l’auteur et l’œuvre de base. Alors on commence par dire qu’en fait Allison Pataki est une jeune écrivaine de fiction historique qui est née en 1984 aux États-Unis.
Elle a suivi des études de langue anglaise a l’Université de Yale en arrivant à écrire pour la télévision et pour des sites web d’actualité.
La fille de l’ancien gouverneur de l’État de New York George E. Pataki n’a jamais oublié ses origines hongroises, qui ont représenté toujours une forte inspiration pour ses romans historiques surtout pour celui consacré a l’impératrice anticonformiste qui est paru en 2017 à la maison d’édition L’Archipel créé en 1991 par Jean-Daniel Belfond est qui comprend en fait quatre maisons d’édition : les éditions Presses du Châtelet, l’Archipel, Écriture et Archipoche. Le catalogue de la maison d’édition comporte plus de 600 titres. Elle publie une grande variété d’ouvrages comme des romans, des livres histoiriques, politiques et de fiction.
À présent Allison vit à Chicago avec son mari est contribue régulièrement au Huffington Post et elle est l’un des membres de The Historical Novel Society. Ses romans historiques ont été traduits en douze langues.
Mais qui a été en fait l’impératrice anticonformiste?
L’ENFANCE :
La relation entre Sissi et son père, le duc Max, était excellente. Les deux partageaient beaucoup d’affinités similaires comme : le même goût de la vie indépendante, le même amour pour la nature, la même répugnance pour la convention, l’hypocrisie, l’étiquette et le cérémonial.
ADOLESCENCE ET FIANÇAILLES :
Tout commence en 1852, quand le jeune empereur François-Joseph est obligé à un mariage de convenience avec Anna, la nièce du roi Frédéric-Guillaume IV.
La reine de Prusse n’est-elle pas sa sœur ? Elle se trompe; en dépit de ses manœuvres et malgré son insistance, Berlin se dérobe. L’archiduchesse retourne alors vers la Bavière, alliée catholique naturelle contre les visées prussiennes sur l’Allemagne de sud. Elle pense à Hélène, sa nièce, la fille aînée de sa sœur Ludowika.
Malgré tout, François-Joseph épousera, en effet, sa cousine, non pas Hélène, mais Sissi. On ne sait pas exactement pourquoi Sissi, et du voyage qui a facilité le recentré avec François-Joseph, mais on a quelques suppositions : elle retrouve son cousin Charles Louis, le cadet de François-Joseph, qui éprouve pour elle une vive affection et qui la comble de petits cadeaux. Est-ce pour qu’elle rencontre sa marraine, la reine de Prusse qui est aussi attendue à Ischl ? Quoi qu’il en soit, nul n’aperçoit, alors, l’étincelle du pétard qu’on vient d’allumer.
Quand il voit Sissi, François-Joseph se rend compte qu’elle est plus jolie que sa sœur.
Des yeux magnifiques d’un brun velouté, une peau très blanche, une abondante chevelure auburn en un beau désordre, une silhouette mince et élancée, qui ajoute au charme en donnant de la vie, et par-dessus tout, quelle grâce! A côté d’elle, Hélène dont la beauté est plus évidente et l’élégance plus conventionnelle, qui soigne sa toilette et arrange sa coiffure – son trousseau est fourni, alors que sa sœur doit se contenter d’une unique robe couleur de pêche, donne une impression de froideur et de sécheresse.
Le plus surpris, de ce tournure d’évènements c’est ce bon duc Max, dans sa gentilhommière, quand il reçoit le télégramme: « L’Empereur demande la main de Sissi et ton consentement ». Il croit d’abord à une erreur de transmission et demande une confirmation, qu’il obtient. Il ne semble pas qu’il ait éprouvé beaucoup de joie de voir sa fille préférée, son enfant de Noël, sa rose de Bavière, celle qu’il sent et qu’il sait si semblable à lui, s’engager dans une vie fausse, pompeuse, minutée, impersonnelle.
LES PRÉPARATIFS DU MARIAGE
Les princes ne se marient pas aussi vite que la canaille. Petite, son institutrice devait parfois l’attacher à sa chaise pour qu’elle se tint tranquille.
Elle est brillamment douée pour les lettres et pour les langues et se prête docilement, mais un peu tristement, à la recherche du temps perdu.
Le 20 avril, c’est le départ de Possenhofen. Joie de la famille qui, en voiture au grand complet cette fois, avec un peu de mélancolie, sans doute, au cour du duc Max, et quelque amertume dans celui de « Néné ». Elle se consolera quatre ans plus tard en épousant le prince de Thurn et Taxis qui, à défaut d’une couronne, possède l’une des plus belles fortunes d’Allemagne.
LES NOCES
Se déroulent en deux temps; les deux temps prévus par les Mémoires sur lesquels la future Impératrice a pâli: l’entrée solennelle à Vienne le 23 avril, la cérémonie religieuse le 24. L’entrée à Vienne consiste à se rendre en grande pompe de Schönbrunn. Le palais que Marie-Thérèse fit élever à la limite de la ville et qui s’épanouit comme Versailles au milieu des jardins, à la Hofburg, ce vieux château qui sent encore la forteresse et dresse sa masse austère au cœur de l’Altstadt.
Le lendemain, le cortège se reforme pour aller cette fois de la Hofburg à l’église des Augustins où le prince archevêque-cardinal Rauscher doit bénir les époux. Sissi s’avance, grande, svelte, pâle et belle dans l’église dont les murs sont tendus d’une tapisserie rouge où se fond la robe des prélats.
LE COURONNEMENT : Le 8 juin 1867, François-Joseph et Elisabeth sont couronnés roi et reine de Hongrie à la cathédrale Szent Istvan de Budapest. Le cadre est d’une rare grandeur et la cérémonie se déroule avec un exceptionnel éclat. C’est le triomphe de Sissi, de sa beauté, de son intelligence, de sa patience et de sa générosité.
L’impératrice donne naissance à quatre enfants
L’archiduchesse Sophie d’Autriche (1855-1857), élevée par sa grand-mère, meurt de fièvre diarrhéique à deux ans, lors d’un voyage en Hongrie avec ses parents.
L’archiduchesse Gisèle d’Autriche (1856-1932) épouse en 1873 le prince Léopold de Bavière.
Le prince impérial archiduc Rodolphe d’Autriche (1858-1889), épouse en 1881 la princesse Stéphanie de Belgique.
L’archiduchesse Marie-Valérie d’Autriche (1868-1924), épouse en 1890 le prince de Toscane, François-Salvator de Habsbourg-Toscane
Le 9 septembre, par un temps clair et chaud, l’impératrice emprunte le bateau qui suit la côte suisse sur toute sa longueur en égrenant les villages qui la bordent. Coquets, fleuris de géraniums, de capucines et de zannis, avec, chacun, son embarcadère, ses mouettes et sa flottille de barques. Les châteaux doublent les ports. Si elle laisse derrière elle Chillon et le cachot d’un Bonnivard devenu byronien à titre posthume, la démocratique passagère voit défiler Morges que dessina Vauban, Nyon, Prangins qui évoque les Bonaparte, Coppet qui abrita Madame de Staël, leur ennemie. Une voiture la conduit de Genève à Pregny.
Le lendemain 10 septembre, Elisabeth, qui est descendue à l’hôtel Beaurivage et qui a occupé sa matinée à faire des emplettes et à déguster ces glaces dont elle fait grande consommation, se dirige, aux environs d’une heure et demie de l’après-midi, vers l’embarcadère pour retourner à Caux.
Elle suit, en compagnie de Madame de Staray, le quai du Mont Blanc dont elle admire les marronniers.
Au moment où retentit la cloche du départ, alors que les deux femmes pressent un peu le pas, un inconnu, qui s’avance en sens inverse, frappe Elisabeth d’un coup violent à la poitrine et s’enfuit. Elle se demande ce que cet homme pouvait vouloir d’elle, sans doute lui voler sa montre. Elle continue de marcher. Mais à peine a-t-elle franchi la passerelle qu’elle s’affaisse sur sang. l’impératrice d’Autriche a reçu trois pouces d’une lame triangulaire dans le cœur. Ramenée à l’hôtel, elle expire en y arrivant.
L’assassin a tout de suite été arrêté par deux passants qui l’ont pris en chasse. C’est un sujet italien, Luigi Luccheni, un maçon venu travailler aux chantiers de Lausanne, où l’on construit la grande Poste. Il se déclare anarchiste, et ajoute qu’il a agi seul; ce deuxième point s’avérera être faux.
Curiosités sur l’imperatice anticonformiste :
Elle fait beaucoup de sport et mange peu. Sissi est obsédée par son tour de taille qui ne mesure que 51 centimètres.
De même, elle possède de longs cheveux ondulés et auburn qui pèsent près de 5kg. Mais le poids de ces derniers lui donnent des migraines et des maux de dos.
Elle ne peut pas se tenir bien droite, ce qu’elle ne fait que sur certains tableaux, elle se penche sans en avoir l’air.
Elle avait une immense garde-robe. Ses robes étaient d’une taille impressionnante et elles étaient confectionnées en nombreux tissus qu’elle choisissait elle-même. Elle exigeait que ses robes soient finies en deux jours (alors qu’il fallait ordinairement environ un mois pour cela). Trente couturières travaillaient donc en même temps sur une même robe.
L’impératrice se parfumait beaucoup, surtout avec des odeurs de roses et de violettes. En son hommage, de nos jours, la maison Nicolas de Barry a créé un parfum floral appelé “L’indomptable Sissi”.
Le thème de son mariage était « Fleurs et Diamants », mais la robe n’a pas été conservée.
Représentation dans les arts :
Filmographie :
1948 : L’Aigle à deux têtes de Jean Cocteau.
1949 : Le Secret de Mayerling de Jean Delannoy.
1955 : Sissi d’Ernst Marischka.
1956 : Sissi impératrice d’Ernst Marischka.
1957 : Sissi face à son destin d’Ernst Marischka
2004 : Sissi, impératrice rebelle de Jean-Daniel Verhaeghe.
2006 : Prince Rodolphe : l’héritier de Sissi de Robert Dornhelm par Sandra Ceccarelli
2009 : Sissi : Naissance d’une Impératrice de Xaver Schwarzenberger.
2012 : Ludwig II. de Peter Sehr.
On a aussi les series televises : 2004 : Sissi, impératrice rebelle de Jean-Daniel Verhaeghe. 2006 : Prince Rodolphe : l’héritier de Sissi de Robert Dornhelm par Sandra Ceccarelli 2009 : Sissi : Naissance d’une Impératrice de Xaver Schwarzenberger. 2012 : Ludwig II. de Peter Sehr et la comédie musicale : Elisabeth, en langue allemande de 1992, écrite par Sylvester Levay (musique) et Michael Kunze (livret).
En ce qui concerne les peintures, on mentionne : Franz Xaver Winterhalter. Kaiserin Elisabeth im Neglige – 1865 – Musée d’Histoire de l’Art – Vienne. Elisabeth, Kaiserin von Osterreich – 1865 – Musée d’Histoire de l’Art – Vienne. Empress Elisabeth of Austria in dancing dress – 1865. Giuseppe Sogni (en), Empress Elisabeth of Austria – Galleria d’Arte Moderna – Florence. Cesare Dell’Acqua, Arrivée de l’Impératrice Élisabeth à Miramare – 1861 – Musée historique du château de Miramare – Trieste. Karl von Piloty (cheval peint par Franz Adam), Duchesse en Bavaria, Elisabeth (15 ans) – 1853 – copie au palais impérial Hofburg – Vienne. Anton Einsle (en), Kaiserin Elisabeth von Austria – 1856.
On ajoute aussi le buste par Adèle d’Affry conservé au château de Gruyères, salon Corot.
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Que sait-on sur la prochaine série sur Netflix ?
Michael Shamberg – Pulp Fiction, Django Unchained sera à la production, à côté de l’auteure, Allison Pataki.
La série devrait suivre la trame de Sissi, impératrice malgré elle. Se concentrer sur la jeunesse de la duchesse de Bavière, alors qu’elle découvre la cour des Habsbourg. La mini-série intitulée The Empress serait composée de 6 épisodes de 45 minutes.
Il faudra patienter encore un peu avant de découvrir les premières images de l’adaptation de Sissi en série. Ainsi que le casting qui redonnera vie à la cour des Habsbourg.