On a désigné l’idée de surpopulation comme l’une des principales causes du changement climatique, de la pauvreté, de la famine et encore d’autres. Les médias présentent les chiffres de la population mondiale d’une manière alarmante. C’est comme si la naissance de vos enfants ou de vos frères serait la cause du désastre mondial. Mais combien de tout cela est vrai ? Est-ce que la situation est si grave que nous devons mettre en doute notre propre existence ?
Le discours concernant la surpopulation affirme généralement que les ressources de la planète sont limitées, contrairement au potentiel d’augmentation de la population humaine, qui est illimité. Autrement dit, à un moment donné, la planète ne sera plus capable d’offrir les conditions de vie à tous les gens. Pourtant, pour prévenir une catastrophe globale, on doit diminuer la population.
D’où cette théorie ?
En 1798, l’économiste britannique, Thomas Malthus, lance un livre sur sa nouvelle étude : Essaie sur les principes de la population. Là, il démontre que la population humaine augmente de manière exponentielle, lorsque certaines ressources le font de manière arithmétique. Alors, il conclut que ce fait mènerait inévitablement à une série de catastrophes récurrentes au moment où la population sera plus nombreuse que les ressources.
Ses solutions : contrôler la natalité chez les pauvres et le retour de la peste.
En 1968, le livre de Paul et Anne Ehrlich, The population bomb, vient compléter la théorie malthusienne. Ils soulignent que c’est la surpopulation qui cause la famine, la pollution, le collapse écologique et social. Leurs prédictions annoncent la mort de quelques millions de personnes dans les années ‘70.
Pourquoi toutes ces théories sont-elles fausses ?
Deux siècles plus tard, la théorie de Malthus n’est pas devenue réalité. Ce que ces théoriciens n’ont pas pris en compte c’est que l’augmentation démographique n’est pas constante a l’infini. Il y a quelques facteurs qui déterminent ses fluctuations. En même temps, l’industrie et la technologie se développent aussi. Cela peut compenser ce que la nature ne peut plus nous offrir.
Une fois touché un certain degré de développement économique, la démographie d’un pays tend à diminuer. Ce sont les pays plus pauvres qui ressentent l’explosion démographique. Mais au reste, on peut voir comment, au fil de l’histoire, les familles ont eu tendance de diminuer. Du maximum de 5-6 enfants on est désormais au maximum de deux enfants.
En outre, un pays assez développé dispose d’une industrie bien huilée et des outils pour assurer la condition de vie. On peut commencer dès la révolution industrielle et l’invention du réfrigérateur et aller jusqu’à nos jours. Pour pouvoir diminuer la mortalité et nourrir tous les gens, nos ancêtres ont inventé des outils pour produire plus rapidement et conserver les aliments. Maintenant, notre technologie nous permet de créer de la nourriture dans les laboratoires en quelques minutes. Cela veut dire que « l’excès de population » n’affecte pas la vie, parce qu’on a toujours des possibilités de nous soutenir.
Quelles sont en vérité les causes de la crise écologique ?
On blâme la surpopulation pour cacher en fait une société défectueuse, qui soutient les inégalités matérielles. C’est ainsi qu’il y a dans le monde quelques élites économiques qui font la cause de cette crise, mais dont le profit est encore soutenu par la société.
- Le 10% des plus riches hommes du monde sont responsables pour la moitié des émissions de charbon de la consommation individuelle.
- 100 entreprises sont responsables pour 71% des émissions de charbon.
- La quantité d’aliments qui a mené à l’obésité en Amérique aurait été l’équivalent de la nourriture pour un demi-million de personnes.
Quel est l’effet du mythe de la surpopulation dans la société ?
Comme on l’a déjà dit, les médias essayent de présenter d’une manière alarmante les chiffres liés à la démographie. Cela fait que la peur prend des racines dans les cœurs des gens. On craint qu’un jour nous ne nous permettrons plus d’acheter de la nourriture, ou que l’eau ne sera plus suffisante. Et ceci peut arriver à être extériorisé par la haine envers les autres, le racisme. Des personnes se réjouissent que la pandémie ait tué des gens, parce que cela signifie la diminution de la crise écologique et climatique. C’est ainsi qu’il apparait d’autres mythes comme les apocalypses et Bill Gates qui veut tuer les gens.
Notre conseil : ne vous laissez pas trompés par cette manipulation, qui a comme but seulement de cacher devant vos yeux les vrais problèmes de la société.
Sources : le documentaire Surpopulation : La peur aux ventres