L’éternelle guerre des femmes contre les discriminations sexistes face une autre bataille: la tenue “provocante”. Cette fois, on essaye d’arrêter la sexualisation des jupes, des décolletés, des crop tops et même du maquillage.
Il est en vain de préciser de nouveau l’obsession des gens de différentier les autres par des étiquettes. Pourtant, ce qu’on peut préciser c’est qu’il y a beaucoup de critères d’après lesquels on juge les autres. Ainsi, en ce qui concerne les femmes, on les juge d’après leur apparence, et surtout leur tenue.
Généralement, la garde-robe des femmes est très vaste. Des sweats à capuche aux crop tops décolletés et des pantalons aux mini jupes, les femmes les préfèrent toutes. Les vêtements représentent leur façon de se sentir à l’aise dans le monde. À travers les habits, elles expriment leur confiance et l’amour de soi.
Toutefois, c’est la société qui n’est pas d’accord. Une décolleté plongeant devient “provocant”, “indécent”, donc inapproprié. La femme qui le porte devient susceptible aux commentaires et aux regards ostensibles. Elle devient vulnerable. La conséquence est révélée par les statistiques. Plus de 40% des cas de viol et d’agression sur les femmes trouvent la justification suivante:
“Si elle s’habille comme ça, elle cherche”.
Une enquête réalisée par l’institut Ipsos en 2016 affirme que 27% des sondés attestent que si la femme se vêt d’une tenue sexy, la responsabilité du violeur est moins importante, puisque la femme aurait pu solliciter son attention par le biais de sa tenue.
En ce qui concerne la marginalisation sociale subie par les femmes “inappropriées”, les événements récents nous offrent l’exemple idéal. C’est la jeune femme qui s’est vue refuser l’entrée au musée d’Orsay à cause de sa tenue. Son “décolleté trop plongeant” a choqué le regard d’un agent, qui lui a interdit l’entrée avant de couvrir sa poitrine.
“J’ai honte, j’ai l’impression que tout le monde regarde mes seins, je ne suis plus que mes seins, je ne suis qu’une femme qu’ils sexualisent”,affirme-t-elle sur Twitter.
La tenue “provocante”, la bataille des femmes
Pour obtenir la liberté de sortir librement habillés et réduire les cas d’agression “justifiée”, il faut lutter. Alors, les femmes ont réagi de certaines manières:
- Jeanne a présenté sur Twitter une lettre ouverte, où elle dévoile l’existence de ce sorte de discrimination sexiste
- Il y a quelques années, un group de jeunes ont fait une expérience sociale. Le but était de pousser les gens à faire conscience de ce comportement. Mais aussi de désexualiser la femme et sa tenue.
- Le 14 septembre 2020, les jeune lycéennes ont été appelées à commencer l’année scolaire dans des tenues soi-disant indécentes. Le mouvement, soutenu par des organisation comme “Nous toutes” et même Marlène Schiappa, a fait des vagues. Les jeunes filles ont sorti à lutter contre la discrimination sexuelle et les réglementations vestimentaires sous le hashtag #Libérationdu14.
Qu’est ce que je puis faire?
En ce qui me concerne, en qualité de femme ou jeune fille, je doit réagir.
Premièrement, je suis libre de porter tout ce que je veux. Personne n’est autorisé à me juger et surtout à me toucher. Rien de ce que je porte ne doit me faire sentir coupable. Mes vêtements me font sentir confortable, sexy, confiante, je ne dois pas me couvrir par peur.
Deuxièmement, pour que ce phénomène d’agression disparaîsse, on a besoin de justice et d’éducation. Alors, allons éduquer les enfants dans l’esprit de la liberté personnelle! En effet, allons dénoncer tout acte d’agression pour encourager la justice punir ces méfaits!
En conclusion, les problèmes des soi-disant tenues indécentes qui provoquent l’agression et la vulnérabilité sociale peuvent disparaître si on soutient les femmes à gagner cette bataille contre les stéréotypes.