Le préfet de Haute-Savoie a pris une décision qui est encore en débat. MAIS une qui est une solution de sauvetage pour proteger les ovins et les bovins de Haute-Savoie. La mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la brucellose, une bactérie très présente chez ces animaux.
Cinquante autres animaux seront capturés et ceux qui seront dépistés positif avec la brucellose, malheureusement, ils seront abbatus pour prevenir la sa propagation parmi d’autres bovins et ovins.
L’abbatage, une mesure requise?
“On est d’accord sur les captures, concède à France Bleu le vice-président de France Nature Environnement Jean-Pierre Crouzat, mais pas sur l’abattage des animaux sains”. En même temps, il a précisé que ces actions sont néccesaires pour que le taux d’infection ne dépasse pas les 20 %.
482 bouquetins tués en 2012
Malheureusement, en 2012, les autoriés ont été obbligés de capturer 482 bouquetins qui ont ainsi été abattus pour stopper la transmission de cette maladie, le bouquetin étant une espèce protégée. Toutesfois, la préfecture de Haute-Savoie a émis également une dérogation à la protection des bouquetins pour trois ans, entre 2020 et 2022. Ainsi, cette mesure permettra la capture de 150 animaux supplémentaires, ainsi que leur abattage, s’ils sont testés positifs à la brucellose. Mais, les hommes ont commencé se plaindre de la décision des supérieurs de la préfecture qui a justifié que ce plan est vitale pour prévenir «le risque de la contagion et de la transmission au reste de la faune sauvage et domestique ».
Quels sont les symptômes chez l’animal ?
Chez les animaux, la maladie est généralement bénigne et l’animal infecté ne présente que peu de signes. Elle donne lieu cependant à des avortements ou à un échec de la reproduction. Généralement, les animaux guérissent et réussiront à donner naissance à une descendance vivante après un premier avortement. Mais ils peuvent continuer à excréter la bactérie. Elle est à l’origine de pertes économiques importantes. Avortements, pertes du lait et des produits laitiers. Une perte pour les éleveurs de vaches laitières, d’ovins, de caprins et de porcs.