L’art de l’hospitalité – une idée qui est tellement loin de nous. On ouvre ses bras et sa maison pour ses proches, ses connaissances et des étrangers de plus en plus rarement. Et si on le fait, on doit savoir qu’il y a toujours quelque chose à améliorer dans l’accueil qu’on fait aux autres.
Le passé, source précieuse d’hospitalité
Pour redécouvrir la beauté cet art, il est nécessaire de chercher de forts exemples là où les gens la chérissaient. Les civilisations antiques font de l’art de l’hospitalité un principe fondamental et le plus souvent, sacré.
L’hospitalité grecque et l’attention aux besoins de l’hôte
« En Grèce, l’étranger qui demande asile est toujours accueilli comme un envoyé des dieux. On est tenu de donner un repas à l’hôte, de le faire asseoir devant le foyer, de lui fournir une couche. »
Plus tard, l’hospitalité devient une obligation de la loi grecque. Par conséquent, on accepte dans la maison les exilés ou les étrangers venus pour célébrer des fêtes religieuses.
L’hospitalité romaine – un véritable accord
Quant aux romains, leur rapport avec ce principe est plutôt de nature officielle et juridique. En d’autres termes, l’hospitalité privée se constituait d’un accord écrit, inviolable et sacré, entre l’hôte et son invité. Cet accord conduisait à la création d’un lien très fort. On met sa maison à la disposition de l’étranger, lorsqu’il voyage. Au cas d’un procès judiciaire, on le défend.
L’hospitalité judaïque, moyen de servir les autres
Pour les hébreux anciens, l’hospitalité était un impératif, car on pouvait ainsi loger sans savoir des anges. L’hôte prenait la charge de tous les besoins de l’invité. On veillait aussi à sa protection, en partageant avec lui ce qu’on avait. Il était recueilli avec un salutation de paix et on lui lavait les pieds. En outre, le voyageur pouvait s’y reposer. Il recevait de la nourriture et quelque chose à boire. Ses animaux étaient nourris et mis à l’abris.
On voit donc que l’art de l’hospitalité peut être exercé par chacun d’entre nous, bien que les temps aient changé. Elle permet la création des relations amicales. Par son intermédiaire, on montre ce qui est de plus personnel : le bonheur, la bienveillance et enfin, notre amour pour l’autre.
