L’Atomium constitue le monument phare de l’Exposition universelle de 1958 et le symbole de la Belgique. Il a été imaginé par l’ingénieur André Waterkeyn pour les entreprises métallurgiques belges. Les architectes André et Jean Polak sont ceux qui l’ont érigé.
L’Atomium – modernité et innovation
Comme l’acier a été le matériau de rêve de l’Expo 58, l’Atomium en pèse 2400 tonnes. L’ingénieur Louis Warolus explique que ‹‹l’acier est le matériau le plus propre à résoudre tous les problèmes de techniques audacieuses, depuis le porte-à-faux jusqu’aux toitures suspendues dont, par exemple, le pavillon de la France fut un exemple les plus typiques››.
De plus, à cette époque-là, l’acier était quelque chose de très moderne. Cela a permis à l’Atomium de s’intégrer parfaitement dans l’atmosphère orientée vers le futur que l’Expo 58 proposait. De même, en 1958, son ascenseur était le plus rapide d’Europe et ses escaliers mécaniques figuraient parmi les plus longs.
Une deuxième Tour Eiffel à Bruxelles
André Waterkeyn, le père de ce bâtiment, a conçu l’Atomium en 1955. L’emblème de l’Exposition n’avait pas initialement la forme d’une molécule, mais celle d’une Tour Eiffel renversée. De même, l’Atomium aurait du être démoli après six mois, mais grâce à sa popularité, André Waterkeyn décide de se faire enregistrer comme auteur du monument. Ainsi, il a pu le conserver comme œuvre personnelle.
L’Atomium aujourd’hui – musée, boule des enfants et restaurant panoramique
Actuellement, l’Atomium est un musée célèbre qui attire beaucoup de visiteurs annuellement. Cinq de ses 9 sphères connectées entre elles par 20 tubes sont ouverts au public. Une en est destinée aux enfants qui peuvent y passer une nuit pour découvrir l’histoire du monument. La construction offre aussi une vue imprenable sur la ville et vous permet d’essayer des spécialités belges à cent mètres du sol.