La Journée Mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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violence à l’égard des femmes

Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal sont brutalement assassinées en raison de leur identité de femmes et de militantes. Leur seul crime est d’avoir lutté pour leurs droits contre le dictateur dominicain Rafael Trujillo (1930-1961). En 1993, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la résolution 48/104 pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui définit ce type de violence comme étant : « tout acte de violence fondée sur le sexe qui entraîne ou qui est susceptible d’entraîner des préjudices physiques, sexuels ou psychologiques ou des souffrances pour les femmes, y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, qu’ils se produisent dans la vie publique ou privée. » Pour renforcer cette décision, l’Assemblée Générale a proclamé le 25 novembre 1999 comme la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Le thème pour 2021 : Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes !  

Comme chaque année, l’orange sera la couleur choisie pour représenter un avenir meilleur sans violence contre les femmes et les filles. 

Des rapports montrent que près d’une femme sur trois a été victime de la violence au cours de sa vie, et ces statistiques ne cessent de battre de nouveaux records. Même avant la COVID-19, la violence contre les femmes et les filles avait atteint des proportions pandémiques. À l’échelle mondiale, 243 millions de femmes et de filles ont été victimes de la violence conjugale au cours de la dernière année. Pendant ce temps, moins de 40% des femmes victimes de violence le signalent ou demandent de l’aide.

Certains pays ont mis en œuvre des mesures de confinement pour stopper la propagation du coronavirus, la violence faite aux femmes, en particulier la violence conjugale, s’est intensifiée – dans certains pays, les appels aux lignes d’assistance ont été multipliés par cinq. Dans d’autres cas, les signalements officiels de violence familiale ont diminué, car les survivants ont plus de difficulté à demander de l’aide et à avoir accès à du soutien par les voies régulières. Les fermetures des écoles et les tensions économiques ont appauvri les femmes et les filles, les ont laissées sans emploi et sans école, et elles sont plus vulnérables à l’exploitation, aux abus, aux mariages forcés et au harcèlement.

Les 16 jours d’activisme commencent le 25 novembre et se terminent le 10 décembre. Luttez contre les violences infligées aux femmes en soutenant les associations caritatives et en passant le mot pendant cette période de plus de 2 semaines !

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