« nous avons deux oreilles et une bouche pour écouter plus que parler. » – Zenon de Kition
N’est-ce pas qu’il est douloureux le moyen par lequel nous entrons dans ce monde : déshabillés, effrayés, confus et pleurant ? Ou le moyen dans lequel nous en sortons : comme si nous n’avions pas existé ? En grandissant, nous essayons de remplacer les malheurs par des réalisations, à travers le succès. Nous voulons obtenir des piles de choses pour nous sentir libres, pour oublier notre vulnérabilité, notre nudité. Mais réussirons-nous jamais à tuer notre envie de contrôler les choses qui nous entourent ? Ce sont les pensées sur lesquelles le stoïcisme s’est formé.
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Qu’est-ce que c’est le stoïcisme ?
« Ayons la sérénité d’accepter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut être changé et, surtout, la sagesse de distinguer entre les deux possibilités. » – Marcus Aurelius
Le stoïcisme a été fondé par Zénon de Kition qui a fait naufrage à Athènes il y a 2300 d’années. Au lieu de pleurer sa fortune perdue, il a commencé une nouvelle vie. Il est devenu un fan de Socrate et plus tard il a créé la philosophie nommée stoïcisme. Il nous parle du fait que notre vie et ce monde sont imprévisibles. Nous ne pouvons pas contrôler la plupart de choses et ça ne changera jamais. Cette philosophie se propose d’éduquer les gens vers le développement de la puissance d’esprit et de la force de se discipliner. Malgré sa théorie compliquée, elle nous aide à surmonter les émotions négatives, et à se débrouiller dans une situation donnée.
« L’essence de cette philosophie est que nous devrions vivre afin que notre bonheur dépend le moins possible des causes externes. » – Epictetus
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Quels sont les enseignements de cette doctrine ?
Les stoïciens croient que nous n’avons pas de contrôle sur la plupart des événements qui arrivent, mais seulement sur notre perspective sur eux. Au lieu de s’imaginer un monde parfait, ils essaient de s’adapter à la réalité. Les stoïciens imposent à leurs disciples des valeurs qui les aident au développement personnel. Cette philosophie dit que rien n’est bon ou mauvais, c’est notre perception qui les voit de cette façon. La seule chose qui est vraiment bonne est un bon état mental. En même temps, l’état mental est le seul qui puisse nous apporter le bonheur. Toutes les autres choses sont variables et elles ne dépendent pas de notre contrôle. Cela peut transmettre l’idée que le stoïcisme est une foi qui concerne le sien, mais c’est totalement faux. Il n’encourage pas l’indifférence. Il considère que premièrement, nous devons nous autodiscipliner. C’est après ça que nous pourrons changer positivement les autres gens.
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Les personnalités qui ont guidé leurs vies après le stoïcisme
Peu après la fondation de cette école de philosophie hellénistique, elle a été reprise par les romains. Ici, le bien connu empereur, Marcus Aurelius, est devenu un écrivain stoïque lui-même. Cette philosophie l’a aidé à conduire l’empire et gagner deux grandes guerres. Au cours de l’histoire, des autres adeptes se sont distingués, comme George Washington et Thomas Jefferson. Le deuxième gardait les lettres du Sénèque sur sa table de nuit, dans le jour de sa mort. Ensuite, les journaux de Marcus Aurelius ont guidé Nelson Mandela pendant son emprisonnement. Il les a utilisés dans sa lutte pour l’égalité raciale, en Afrique du Sud. Enfin, parmi les stoïciens d’aujourd’hui, on trouve des noms très connus comme Bill Gates, Elon Musk, Warren Buffett ou Jeff Bezos.
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Le genre de philosophie le plus pragmatique
Le stoïcisme est considéré le genre de philosophie le plus pragmatique, grâce à l’étude des impulsions humaines. Le bonheur n’est pas associé aux plaisirs extérieurs, ni aux réussites ou aux événements extérieurs. Mais il est lié à la capacité intérieure de garder sa tranquillité en toutes circonstances. Il promet d’assurer un état de sérénité et de paix intérieure à tous ceux qui suivent ses doctrines.