On connaît tous quelqu’un qui dit souffert d’une allergie alimentaire, n’est-ce pas ? C’est très connu aussi que certaines allergies, comme celle aux cacahuètes, sont potentiellement mortelle, mais quand il s’agit de la fréquence de ces maladies, on tend à sous-estimer.
D’après une étude de l’Académie européenne d’allergie et d’immunologie clinique, on estime que plus de 17 millions d’Européens sont atteints d’allergies alimentaires. Quant aux enfants, le bilan, il est encore pire, car un enfant de l’âge scolaire sur quatre souffre d’une allergie. Donc, voyons qu’est qu’elles sont ces troubles alimentaires et comment ils nous affectent la vie ?
C’est quoi une allergie alimentaire ?
Comme définition une allergie alimentaire, c’est en effet une réaction immédiate provoquée par l’ingestion d’un aliment ou d’un additif alimentaire. Une fois qu’une personne allergique est entrée en contact avec son allergène, son organisme va produire des anticorps pour déclencher une réaction. Cette réaction, c’est une réaction allergique.
Actuellement, il n’existe pas de traitement pour les allergies alimentaires. La seule façon de gérer le risque consiste à éviter complètement l’allergène en cause. Pour cela, on doit connaître les symptômes d’une allergie. Or, ceux-ci, peuvent varier. On a affaire le plus souvent avec des nausées, mais dans des cas particuliers, on peut voir des manifestations bien plus graves.
Quelles sont les allergies les plus communes ?
Pour tous ceux qui se sont demandés s’ils sont atteints d’une allergie ou non, on a sélectionné en bas le neuf type d’allergies les plus communes :
L’allergie aux œufs :
C’est une allergie fréquente surtout parmi les enfants. Le blanc d’œuf est plus allergisant que le jaune, car il contient les protéines les plus allergènes. Ces allergènes sont fort heureusement thermosensibles : c’est ainsi que certaines personnes allergiques à l’œuf tolèrent l’aliment cuit. Attention aux produits industriels : même si l’étiquette indique qu’il n’a pas d’œuf, il peut quand même contenir des protéines d’œuf.
L’allergie au lait :
On parle plutôt d’allergie aux produits laitiers. Celle-ci peut débuter dès les premières semaines de sevrage chez le nourrisson mais au-delà de 2 ans, seuls 25% d’entre eux seront encore allergiques. En cas d’allergie aux protéines du lait de vache, il faut supprimer de l’alimentation tous les produits comportant une des mentions suivantes : <lait, protéines de lait, protéines de lactosérum de lait, caséine de lait, caséinate de lait, lactalbumine de lait, lactose de lait, margarine, crème, beurre>.
L’allergie aux noix :
Dans ce groupe d’allergie alimentaire, on retrouve les amandes, les noisettes et les noix. L’allergie aux noix n’est pas anodine, car 15% des chocs anaphylactiques sont dus aux fruits comme celles-ci.
L’allergie aux céréales :
Dans ce groupe d’allergies alimentaires, on retrouve tous les produits à base de blé, de seigle, d’orge, ou d’avoine. Toutes ces céréales contiennent du gluten, une protéine qui entraîne une irritation de l’intestin grêle appelée maladie celiaque. Les celiaques sont aussi les personnes allergiques. Découvrez ici par quoi remplacer le gluten.
L’allergie aux cacahuètes :
C’est l’allergie sur laquelle les scientifiques possèdent le plus de données. La prévalence de l’allergie à l’arachide (ou à la cacahuète) dans la population générale française a été estimée entre 1 et 2,5 % selon l’Inserm. Cette allergie est classée deuxième en termes de fréquence chez l’enfant (derrière le blanc d’œuf) et 6e chez l’adulte. L’allergie à l’arachide est associée une fois sur deux à une allergie aux noix.
L’allergie aux fruits :
Certaines personnes qui souffrent d’une allergie respiratoire aux pollens de bouleau ou d’olivier peuvent souffrir d’une allergie croisée avec les rosacées. Les rosacées sont la famille des fruits dont font partie les pêches, les abricots, les pommes, les prunes, les cerises ainsi que les fraises et les framboises.
L’allergie au poisson :
Les allergènes du poisson sont volatils et peuvent provoquer une réaction par simple inhalation. Par conséquent, les allergiques ne devront pas entrer dans la cuisine, le jour où il y a du poisson au menu de la famille. Les espèces allergisantes les plus fréquentes sont la morue, le thon, le saumon. C’est une allergie qui persiste en général à l’âge adulte.
L’allergie aux légumineuses :
Dans ce groupe d’allergie, on trouve les allergies aux pois, haricots, lentilles, fèves et au soja. Mais depuis une dizaine d’années, un nouvel allergène a émergé : le lupin. Comme le lupin entre dans la composition de nombreux mélanges de farines servant à faire des viennoiseries, il faut interroger le boulanger sur la composition de sa farine. Attention aussi aux potages industriels en brique car certains contiennent de la farine de lupin.
Attention ! Ne pas confondre allergie et intolérance. Contrairement aux allergies, les intolérances ne proviennent pas d’une réaction du système immunitaire à un allergène, mais de troubles d’origine métabolique. En clair, elles surviennent quand le corps n’arrive pas à digérer correctement des composés alimentaires, comme le lactose (sucre du lait) ou le gluten, présent dans des céréales… Même chose pour la tyramine (présente dans le fromage, l’avocat, le vin rouge…) ou le glutamate (exhausteur de goût). La plupart sont dues à un déficit en enzymes permettant de digérer les aliments. Ainsi, l’intolérance au lactose est liée à un déficit en lactase, qui permet de digérer ce sucre.