Pensant à notre liberté, la Covid-19 donne continuellement du fil à retordre. Aussi les gens, rouges comme des écrevisses, n’hésitent-ils pas à participer aux protestations à Berlin, Paris et Londres. La cause ? C’est l’obligation du port du masque de la part du gouvernement qui leur emporte la liberté de choisir.
Quant aux Français, plusieurs rassemblants mécontents ont fait leur apparition à Paris et à Caen notamment, afin de protester. Emporter le masque pendant une randonnée à vélo… C’est triste à pleurer ! Au début de ce mois, dans la capitale française, plus de 200 manifestants se sont réunis. Ceux-ci dénoncent le “virus de la peur”. À plus forte raison, les opposants au port du masque obligatoire en France ont-ils connu un véritable succès en ce qui concerne les réseaux sociaux.
[VIDÉO] 200 à 300 manifestants anti-masques se rassemblent à Paris, la police verbalise. #COVIDー19 #antimasque #antimasques pic.twitter.com/xhGm7gEbWZ
— Le Parisien (@le_Parisien) August 29, 2020
À l’instar des gilets jaunes lors du lancement de leur mobilisation, ils s’organisent dans des groupes Facebook. Le plus populaire, “Stop à la masque-arade”, atteint 10 000 membres en un peu plus d’un mois d’existence. Dans ces groupes, qui comptent plusieurs milliers de membres, le masque est souvent appelé “muselière”. Les propos anti-vaccins et conspirationnistes côtoient les anecdotes de certains membres qui r
acontent fièrement leur “résistance” face au port du masque.
En se dirigeant vers le complotisme…
Les anti-masques sont doués d’une “très forte défiance envers les institutions politiques et même envers les institutions médiatiques”, adeptes “des théories du complot”, selon Antoine Bristielle. Professeur agrégé de sciences sociales, il l’a expliqué sur France Info, réalisant une enquête auprès de 1 000 anti-masques contactes via les réseaux sociaux.
Le point de vue du conseil de l’ordre des Médecins de La Réunion
Parmi la grande majorité qui soutient le port du masque figure Reuben Veerapen, vice-président du conseil de l’ordre des médecins. D’après lui, il s’agit d’une question de bon sens:
” Le virus étant émis par la bouche, est en suspension dans l’air, et on se retrouve à être contaminé.Le masque, ce n’est pas uniquement pour soi qu’on le porte, on le porte essentiellement pour éviter qu’on ne propage le virus à d’autres personnes. C’est une protection collective que l’on demande à la population “.
Cependant, un océan d’êtres humains a “embrassé” de fausses informations concernant le masque:
- manque d’oxygène et trop de CO2
- “nid” à bactéries, champignons, moisissures…
- il laisse passer le virus
