Les dessins animés au temps du communisme: une autre histoire!

 Les dessins animés qu’on aimait pendant l’enfance auront pour toujours une place particulière dans nos âmes. Il n’y a aucun doute sur cela ! En effet, combien de fois nous nous sommes souvenus de ces héros des dessins animés qu’on adorait quand on était petits ? Dans mon cas, ces héros seraient Marsupilami, Scooby Doo ou Ms Frizzell, mais chaque génération a ses héros. Et même si on ne se rend pas toujours compte, les dessins animés, quoi qu’on les voie triviaux ou non, ont une certaine importance dans la vie des enfants. Ils stimulent leur imagination et jouent un rôle dans le comportement qu’ils vont développer plus tard… Mais si les dessin animés tels qu’on connaît n’étaient pas une expérience universelle ?

Je me suis rendu compte de cela récemment, en lisant un article écrit par une de mes amies. Il s’agit d’un petit article paru sur notre site, ou elle passe en revue ce que nos parents pouvaient regarder a la télé quand ils étaient petits. (Vous pouvez trouver l’article ici !) Et alors que je passais un bon moment, pensant aux intros bien stupides que mes parents devaient avoir regarder dans les années 70, j’ai réalisé quelque chose… J’ai réalisé que, mes parents n’ont jamais eu la chance de voir ces dessins animés la télé, ni même d’en entendre parler. Pourquoi ? Parce qu’ils vivent de l’autre côté du Rideau de Fer, ou le quotient était brisé par le régime qui était au pouvoir. 

Voyez, mes parents sont nés en Roumanie, vers les années 1970 ! Or, à l’époque, la Roumanie était l’un des pays du bloc communiste, comme la Hongrie ou la Bulgarie. Nous avons tendance à l’oublier souvent, mais tous les régimes communistes du XXe siècle étaient des régimes totalitaires. Dans ce type de régime, nous avons un parti unique qui contrôle tous les aspects de la vie du peuple. Cela signifie que le quotidien des enfants nés en Roumanie à l’époque communiste était très différent par rapport au quotidien des enfants nés de l’autre côté du Rideau de Fer, et ça touchait aussi les dessins animés. 

Avec cela dans la tête, je me suis décidé de faire un article. Et comme je me suis rendu compte que les particularités de la vie de mes parents pourrait être très intéressant, voir éducative, j’ai demandée a mes parents et aux relatives de me rencontrer quels dessins animés regardaient ils durant leur enfance. 

C’est la phrase que maman m’a dite quand je lui ai demandé ce qu’elle regardait à la télé dans son enfance. Aussi surprenante qu’elle soit, cette triste réalité était la norme à l’époque communiste ! En raison de la pauvreté et des abus de la part du pouvoir, beaucoup de gens se sont vus privés des facilités du vie décente. Maman, par exemple, elle n’avait non plus de l’eau courante ou de l’électricité. Pour voir des dessins animés, elle et les enfants de son village, ils allaient regarder la télévision chez l’institutrice. Sans une telle chance, beaucoup d’enfants devaient se contenter de la radio, où on lisait le soir des contes de fées.

La vie était difficile au temps du communiste, même pour les plus riches. En particulier dans les années 80, lorsque le dictateur, Nicolae Ceaușescu, a décidé de payer la dette du FMI pour que la Roumanie soit “libérée”. Cette décision particulière a signifié sacrifier le niveau de vie du peuple et augmenter le taux de pauvreté. Pour atteindre l’objectif souhaité, le pouvoir a commencé à rationaliser la nourriture à partir de 1981. Puis, on a passé a restrictioner l’électricité ou l’eau courante a quelques heures par jours. Ca veut dire que même si vous aviez un téléviseur à la maison, vous ne pouviez pas trop l’utiliser. Pour les enfants, les programmes de dessins animés étaient diffusés pour dix minutes, avant le JT. Si étrange que ca soit, c’était seulement le soir qu’ils pouvaient brièvement revoir leurs amis de la télé. 

Les dessins animés, ce univers rétrécie :  

Comme on pourrait s’attendre déjà, les dessins animés diffusés durant cette période étaient peu nombreux. Une liste sera assez courte et comprendra quelques productions étrangères, traduites en roumain, mais aussi quelques productions faits maison. Quel que soit le type de dessin animé de qu‘il s’agissait, il aurait fait l’objet d’une vérification minutieuse avant de passer sur les écrans. Le problème était que le gouvernement communiste, celui qui s’en occuper, n’était pas clair dans ses méthodes de censure. Il interdisait non seulement ce qui ne correspondait pas à l’idéologie, mais tout ce que le dictateur n’aimait pas. Pour cette raison, certains dessins classiques, comme Mickey Mouse, or Popey le Marin, n’ont pas passé la censure. Je sais, étrange, n’est ce pas ?  

Les dessins bulgares  : 

C’était à l’époque où le piratage de contenu vidéo n’était pas un problème comme c’est le cas aujourd’hui. C’était aussi à l’époque où les chaînes de télévision ne transmettent pas encore au format numérique. Quand la mienne était petite, il était très courant de faire toutes sortes de bricolages à la maison pour regarder la télévision bulgare. C’est ainsi, par conséquent, qu’ils pouvaient voir des programmes plus variés. Ces types d’ingénierie présupposaient beaucoup d’efforts pour quelque chose d’insignifiant. C’était, je crois, aussi important alors de voir tous les matchs de Premiere League que c’est maintenant. 

Or, la télévision étrangère apportait beaucoup de joie aux enfants, voir, car elle n’avait pas autant de restrictions. La langue était un obstacle, évidemment, mais comme de nombreux animations n’avaient pas de dialogue, les petits pouvaient s’en réjouir.

C’est comme ca que les dessins étrangers auraient été, dans les années 70 ou 80 ;  

Toutes ces particularités que j’ai mises en relief sont menées à changer la perspective qu’on a sur le monde. Et ca, car on tente d’ignorer combien différents les cultures et les expériences de gens sont vraiment. Dans ce cas, même sur le même continent, dans le même temps. Et moi, je crois qu’on devait plus souvent se rappeler que pas tout expérience qu’on considère commune est en fait ainsi !!!

Pour ce qui a signifié le communisme pour les peuples de l’Europe, je vais laisser quelque suggestion en dessous.