L’épidémie de nouveau covid-19 attaque fortement la France et le pays n’est pas prêt. Les hôpitaux sont dans une grande crise de masques. En plus, les respirateurs artificiels Osiris ne sont pas appropriés pour le COVID-19. De même, surtout des lits de réanimation, pour accueillir les malades manquent. Le ministère de la Santé a pris une décision d’équiper 14 000 lits, contre 5 000 au départ. Il faut les doter du matériel adéquat et donc de respirateurs artificiels.
Donc, parce qu’en France, il n’existe qu’un seul fabriquant de respirateurs artificiels : Air Liquide Medical Systems. Le gouvernement a demandé du support alors à cet fleuron d’industrie qui s’est associé à PSA, Valeo et Schneider Electric. Cela pour produire 10 000 respirateurs artificiels. Cette déploiement importante de l’industrie française doit répondre aux besoins urgents des soignants. Mais une enquête de la cellule investigation de Radio France indique qu’ils sont inadaptés aux malades du Covid-19.
Le modèle du respirateur «Osiris», un fiasco
Le choix fait par l’exécutif sur proposition d’Air Liquide, pose de graves problème. Parce que les 8 500 respirateurs “Osiris” qui doivent être fabriqués sont des respirateurs destinés à controler l’urgence. Sur son propre site, Air Liquide fait une petite despription sur ce nouveau modèle : “un ventilateur de transport léger et simple d’utilisation“. Donc, le modèle de respirateur «Osiris» n’est jugé utile que dans les cas de transports les plus simples, mais pas pour une salle de réanimation où sont traités les malades à risques.
Avec ces respirateurs, «le risque de tuer le patient » est incontournable
« Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous avez un risque de tuer le patient au bout de trois jours» , alerte Yves Rebufat, anesthésiste et réanimateur au CHU de Nantes. Les 8 500 respirateurs Osiris, fabriqués dans l’urgence pour plusieurs millions d’euros, preuvent une véridique inutilitté pour l’instant. Dans l’avenir, ces appareils seront utilisés pour d’autres pathologies, dédiés à des situations d’urgence.
Photo: Swissinfo