Lorsqu’on dit périodes prospères, on pense le plus souvent aux moments quand on arrive à l’apogée de la joie, de la satisfaction. Et bien que tout sentiment soit marqué de subjectivité, ces épisodes nous sont spécifiques. On traverse le cercle de la vie et on rencontre des événements inoubliables.
On se souvient toujours de la première rentrée scolaire et des émotions de ce nouvel monde. Puis, on ne peut pas oublier la charge mentale liée à la décision de notre vie professionnelle, les examens, l’admission à la fac, le premier emploi, le mariage auquel on a rêvé et ainsi de suite.
MAIS est-ce que la vie se compose seulement de ces moments fondamentaux ? Sinon, qu’est-ce qu’il y a de plus ?
Dans l’enchaînement des événements de la vie se trouve, parfois sous-estimé, l’attente. À la première vue, elle a un sens passif. Celui qui attend n’a rien à faire qu’attendre. Mais on se trompe. L’attente donne naissance à des périodes prospères et actives, qui influencent les grands moments de la vie. C’est aussi l’attente qui nous définit et qui modèle notre personnalité.
La vérité, c’est qu’on déteste attendre
Qu’on parle d’attendre une semaine les résultats à un concours ou trois mois pour le boulot désiré, attendre peut être une activité insupportable.
Les facettes heureuses de l’attente
L’attente est une période d’apprentissage
Tout d’abord, on apprend à être patient. La patience est une qualité qu’on développe surtout dans les périodes d’attente. On est tenté de vérifier très souvent les nouveautés, pour qu’on se débarrasse de l’angoisse. Mais ici intervient la patience, qui nous rend capables de résister au stress.
L’attente nous apprend le contrôle sur nos émotions
Vous vous rappelez certainement l’amalgame des émotions qui ont accompagné vos examens. La période post-examen implique quelquefois le doute, le mécontentement, l’ incertitude qu’on a bien fait. C’est maintenant qu’on se confronte avec les peurs. Heureusement, on peut se débarrasser des émotions négatives qui nous comblent. Le calme, la paix, la confiance peuvent accompagner la période de l’attente si on apprend à maîtriser les émotions.
Enfin, l’attente signifie une période de méditation
L’attente nous oblige à repenser le trajet qu’on a choisi. On s’arrête et on réévalue les choix qu’on a fait. « Comment je suis arrivé ici ? » « Qu’est-ce que je pourrais faire mieux ? » « Est-ce que ce boulot ou cette université est ce que je souhaite vraiment ? »
Ces périodes prospères peuvent être des bénédictions, mais cela dépend beaucoup de notre perspective sur la vie. Et de notre perspective sur l’attente.
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