Dès l’enfance, on nous dit ce qu’il faut faire, ce qui est mieux, on nous impose certains modèles qu’on doit atteindre pour avoir une vie « accomplie », mais quelquefois, je sens que le mal qui nous entoure est plus puissant que nous, les hommes. Attention ! Même les hommes ont des sentiments, mesdames ! Je sens que c’est déjà trop, qu’il me salit les ailes par une bonne épaisseur.
Des ailes qui jadis rêvaient seulement de survoler ce monde le plus purement possible.
Je croyais qu’il ne fallait pas marcher sur les autres pour être heureux.
Est-ce que vraiment je suis coupable ? Coupable parce qu’il me semble que je suis différent ? Il y a vraiment un créateur qui a créé plusieurs mondes et moi, j’ai été placé dans un faux monde ?
Si c’est comme ça, il ne se rend pas compte que cela ne va pas ? Ce serait mieux de me transférer vraiment dans un autre endroit ?
On dit que la meilleure qualité d’un homme est le pouvoir de pardonner à quelqu’un qui a commis une faute. Tu ne deviens pas vulnérable pour les autres, pour les hommes qui se trouvent autour de toi ?
Pourquoi les gens ayant une bonne âme souffrent-ils trop ? Pourquoi les gens les plus aimables sont-ils solitaires ? C’est comme ça la manière d’être de ce monde ? C’est que dans ce monde tout ce qui est bon doit mourir ? Pourquoi ce monde ne peut-il pas vraiment être meilleur ?
Pourquoi je dois avoir une si bonne âme pour pardonner aux autres, pour oublier tout ce qui m’arrive ?
Vous savez ce qui est mieux quand on se consacre à quelque chose ou à quelqu’un ?
La trahison et la souffrance en seraient les conséquences directes. Ayant un ami avant de me souvenir la première leçon de cyclisme, je sais, cela s’avère être le scénario d’un beau film dont la fin est heureuse.
Cela ne s’est pas passé exactement dans ce cas. Cet ami qui se transforme en te tracassait toujours pourrait être la plus grande trahison qu’un petit garçon pourrait souffrir à 10 ans.
On peut le prendre pour un frère, et lui, plus tard, arrive te terroriser chaque jour.
Vivre ayant la peur de perdre quelqu’un qui te déteste déjà et qui essaie de détruire ta vie. Mais oui, on est seulement enfant. Qu’est-ce qu’on pourrait faire ?
Eh bien, on peut changer ce monde.
On a un âge où l’on commence à découvrir le monde de notre entourage, lorsqu’il faudrait aimer le plus possible tout ce qui existe.
Par contre, le bonheur et l’amour sont transformés dans une haine permanente.
C’est comme ça que l’on arrive à avoir des pensées de suicide. Mais, en pensant que si l’on faisait cela, la famille serait détruite, on ne voudrait en aucune manière y arriver. Ce qui m’a aidé à surmonter plusieurs fois de tels essais, c’était ma mère.
Tous les hommes vont aimer leur mère.
Et c’est comme ça que j’ai dépassé quatre ans de souffrances, même dépressive, à un âge où il ne faudrait en aucune manière penser qu’un tel sentiment existe.
On entre au lycée, où l’on se débarrasse à peine de ce qui est le plus malheureux dans ta vie.
Si l’on ne réussit pas dès la première année au lycée faire partie d’un groupe, on va souffrir tous les quatre ans, parce que l’on n’a pas de gens alfa tout auprès.
Les professeurs sont sévères dès le commencement, pourquoi pas ? Il ne faut pas que tous finissent les cours du lycée pour continuer à suivre les études supérieures. Mais toi, qui à peine as-tu dépassé les abus psychiques et parfois même physiques, tu aurais besoin de peu de temps pour revenir à un état normal. Il faut se rendre compte qu’il n’y a pas seulement de mal tout autour, et que la vie mérite d’être vécue.
Ce que j’ai compris, c’est que la maturation signifie être monotone.
Perdre le charme : tu es l’ « homme » adulte maintenant.
Tu ne peux pas perdre le temps par des préoccupations enfantines qui autrefois te faisaient un si grand plaisir à les faire. Maintenant, tu arrives à les faire en secret, par peur de ne pas être jugé par ceux qui se trouvent tout autour.
Si c’est cela que l’âge adulte suppose, alors je voudrais rester à l’âge enfantin.
Un enfant innocent qui peut sourire et qui peut faire tout ce qu’il voudrait faire, sans penser à ce que diraient ceux qui se trouvent tout autour, sans être jugé par des regards une certaine distance au-dessus de toi.
Tous te considèrent bête ou poire si l’on permet à l’enfant de l’intérieur contrôler tes actions.
Pourquoi on doit être toujours sérieux, lorsque l’on voudrait seulement rire et se réjouir de la vie comme il nous faisait plaisir ?
Qu’est-ce qui est tellement faux si l’on veut rester comme ça pour toujours ?
Ce n’est pas bien de rire bêtement, parce que tu as un âge, on devrait tout prendre au sérieux, pour que les hommes ne s’amusent pas de toi.
Tu dois y lire comment il faudrait construire ton avenir et pour te réjouir de la vie.
Qu’est-ce que les gens sont-ils réellement ?
On les voit leur naissance comme des êtres ayant de belles ailes blanches, qui sont nés pures, innocents, courageux, qui arrivent à salir leurs ailes par la bonne et le sang à mesure que le temps s’écoule.
Je me rends compte comment le monde de tout autour fait l’effort invariable de me transformer pour salir mes ailes.
Pourquoi y a-t-il tant de haine dans ce monde ? On ne pourrait pas bien se comprendre tous ?
Il faut se réjouir par la vie, rire, danser si l’on sent cela. Il faut éviter les gens méchants de notre vie et il faut se réjouir par la pureté de gens.
Comme un homme, c’est difficile montrer à ce monde qu’il s’en moque.
Quelqu’un doit se rendre compte que toi aussi, tu as une âme et que toi aussi, tu peux être blessé, mais il ne faut pas vivre d’une telle mentalité, il faudrait vivre ensemble. Le mensonge n’est pas bienvenu.
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