Un convoi militaire, déjà bloqué plusieurs jours au Burkina Faso par des manifestations anti-françaises, a été pris à partie à Téra, à l’ouest du Niger. Selon le gouvernement nigérien, les heurts ont produit 2 morts et 18 blessés.
En Niger, un millier de manifestants se sont mobilisés pour que la progression du convoi militaire français soit arrêtée. Des coups de barrages humains, de pneus en travers de la route : tout cela a empêché le convoi de la force française d’avancer.
#niger des jeunes manifestant en rébellion contre des convoi de l #arméefrancaise tir à gaz lacrymogènes et Grenade pour se défendre. La France est devenue impopulaire en Afrique. pic.twitter.com/jCgtSYUg9l
— miki (@elcartagenese) November 27, 2021
Conséquences des heurts
Le Ministère de l’Intérieur nigérien précise dans un communiqué :
On déplore la mort de deux personnes et 18 blessés, dont onze graves. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.
Quant à l’armée française, elle se trouve dans une meilleure situation. Néanmoins, le colonel Pascal Ianni précise que deux conducteurs civils du convoi ont été blessés. Comment ? Par des pierres et des camions civils endommagés.
Le convoi a essayé de reprendre la progression vers Niamey, qui se situe à 200 km de là. Mais, un millier de manifestants l’ont arrêté. Les forces de sécurité nigérienne étaient présentes. Pour maintenir à distance les manifestants et le convoi, elles ont utilisé des gaz lacrymogènes.
Finalement, à mi-journée, le convoi a pu quitter Téra et reprendre sa route en direction de Niamey.
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