Le dialogue avec l’enfant est l’un des plus beaux moyens d’explorer notre relation parent-enfant. Il nous amuse avec sa curiosité, ses affirmations naïves et pourtant débordantes de vérité.
Toutefois, on ne doit pas oublier la mission noble qu’on a dans la formation de son caractère. Ce qu’on parle et la façon dont on le fait influence plus qu’on ne pense sa vie.
Sincérité totale ou omission de certains sujets ?
Peut-on être franc où doit-on omettre certains aspects en pensant que c’est mieux si on lui cache la situation ?
On échafaude le dialogue avec l’enfant ayant à la base la vérité. Si on ment, même avec une bonne excuse, on ne fait que nuire à notre relation. Tôt ou tard, il va détecter ce qui est faux. Et comme on joue le rôle d’un modèle, l’enfant va copier notre attitude et va permettre et même adopter le mensonge. Ce qui n’est pas du tout désirable.
Lorsque quelque chose de malheureux arrive, l’omission n’est pas la solution, surtout quand l’enfant est impliqué. Ne pas mentir, ne pas omettre, mais dire avec les mots appropriés.
Quels mots seraient appropriés ?
Le plus important, c’est la façon dont on lui parle. Ne lui parlez pas d’un ton agressif ou supérieur, mais ayez des inflexions douces dans la voix. On peut dire beaucoup de choses, mais avec attention et avec les mots convenables, relatifs à son âge. Parce qu’un enfant de 7 ans et l’un de 12 ans comprennent différemment nos répliques. Utilisez des mots simples et rassurez l’enfant, même si la situation est sérieuse. Les mots positifs, la réduction de NON et les explications calmes facilitent beaucoup le dialogue.
Évitez de lui dire : On NE parle pas de ça !
Peut-être que l’enfant pose curieusement des questions indiscrètes, qui ne doivent pas l’intéresser à son âge. Notre réaction fait la différence. On peut devenir embarrassé et lui couper court : On ne parle pas de ça ! La vérité, c’est que si l’enfant ne trouve pas une réponse de votre part, il va la chercher ailleurs. Et ses sources ne sont pas toujours bonnes et peuvent même dénaturer sa perspective. Alors, même si le sujet est désagréable pour vous, tabou, pour l’amour de votre enfant, essayez de lui expliquer de façon claire. Cela renforce votre lien et encourage la sincérité. Un enfant avec lequel on discute directement, aura la confiance d’avouer ses troubles et ses problèmes personnels.
L’enfant comme partenaire de discussion
Beaucoup de parents évitent de discuter certains sujets dans la présence des enfants. Mais plus ils grandissent, plus ils se rendent compte qu’ils sont exclus du dialogue dans certains cas. L’enfant, lui aussi, doit participer aux discussions familiales, donner son opinion, trouver des solutions. C’est une approche qui sera utile dans sa vie adulte, pour laquelle on le prépare. Et les avantages sont innombrables : il a de la confiance en soi, il sait qu’on a besoin de son opinion et qu’on l’apprécie.
Notre dialogue se base aussi sur la beauté de la lecture. Voici des conseils qui feront vos enfants à adorer la lecture.