Les peintures de Léonard de Vinci ont été scrupuleusement analysées depuis des siècles. Mais ça ne veut pas dire que leur véridicité fait le consensus dans le monde d’art ! Certains malentendus sont normals, bien sûr, car établir l’authenticité d’une toile n’est pas un processus sans erreurs. Mais, pour un artiste dont le style et la technique sont si particuliers, les choses ne devraient pas être à l’envers ? Vu qu’on compte autant de peintures davinciennes dont l’authenticité est contestée, c’est donc légitime de se demander pourquoi :

La réponse simple serait que l’art de Da Vinci, vieille de 5 siècles, se trouve dans un état qui rend l’examination difficile. Cela car les pigments y utilisés se sont détériorés et d’autres peintres ont dû retoucher le travail original au cours des années. Par conséquent, le travail des examinateurs d’aujourd’hui est si dure, qu’une décision sans équivoque est plutôt improbable. Mais il n y a rien à faire pour éliminer le doute ? 

Récemment, dans le cadre d’un de mes cours d’histoire, on a eu ce devoir… On devait expliquer pourquoi établir l’authenticité des œuvres de Léonard De Vinci est difficile. Pourquoi les experts peinent-ils à nous offrir une réponse claire et il y a autant de fausses peintures ?

À vrai dire, la difficulté des travaux d’identification est due en partie à la procédure effective de création. De Vinci, comme d’autres artistes de son temps, expérimentait beaucoup sur la toile. À l’époque de la Renaissances, les peintres achetaient leurs pigments pour les mélanger eux-mêmes (avec du jeune d’œuf par exemple) pour se fabriquer ainsi leurs propres couleurs. Cette pratique, notamment, conduit à beaucoup de variations parmi les tableaux. De plus, certains de ces couleurs faites-maison ne résistent pas à l’épreuve du temps, c’est pour cela que pas mal des tableaux de l’époque se sont perdues. 

Dans le cas de De Vinci, on sait que beaucoup de ses peintures ont été réalisées à l’aide des disciples ; 

Actuellement, sur les toiles de De Vinci, on trouve en effet les touches de ses petites mains qui l’aidaient. C’est aussi vrai qu’au fil du temps d’autre y sont intervenus au nom de la conservation, et même si les travaux de restauration n’ont pas pour but d’ajuster l’œuvre… ça arrive parfois. C’est très sensible la discussion, mais, d’après moi, si on voulait être juste, on pourrait même commencer à appeler certains de ces œuvres collectives. 

L’aide de la science ; 

On a vu, donc ! Ce n’est pas facile de dire si une œuvre présumée de Leonard De Vinci est vraiment la sienne. Mais si l’esprit d’observation des chercheurs ne suffit pas, pourquoi on n’appellera pas à la science. D’ailleurs, on a des ordinateurs très forts et des algorythmes précis qui pourraient faire de la lumière là où l’humain est dépassé. Pourquoi ne pas développer une intelligence artificielle qui pourrait faire le travail des examinateurs pour nous ? 

Et bien la réponse pour les passionnés de la technologie, comme moi, est bien décevante. La réalité, c’est que ce n’est pas peut-être faisable, cette authentification par la voie de la science. Voilà pourqoui : 

Effectivement, le travail d’authentification est déjà accompagné par les technologies de dernière génération. Cela, on a vu déjà, ne marche pas comme on pourrait s’y attendre. Car si la science et la technologie sont très utiles, ça ne veut pas dire qu’on peut éliminer définitivement la possibilité de s’y tromper ! Pour le moment et c’est très probable le cas pour toujours, la technologie ne peut pas surpasser l’homme dans ce travail.

La modalité standard pour l’analyse d’une œuvre d’art présuppose beaucoup d’étapes bien techniques. On doit la scanner plusieurs fois, vérifier la densité de couleur pour qu’elle corresponde partout, faire même des tests chimiques… Et même si la technologie vient au secours des scientifiques là ou il y a des doutes, elle ne peut pas nous offrir toutes les réponses. 

La manière dont les peintures d’aujourd’hui sont scannées.
Mais quelle est perspective pour l’avenir ? Est-ce que c’est toujours impossible de s’imaginer qu’un bon jour, on aura une IA qui pourrait faire cette chose pour nous ?

On peut espérer de l’avenir que la marge des erreurs dans les travaux numériques diminuera beaucoup. Ça va se passer quand on aura des ordinateurs bien plus puissants pour analyser plus de données. Aussi, il serait peut-être nécessaire de produire de nouveaux algorithmes plus spécialisés pour le monde d’art… Mais qu’un algorithme nous dise à 100 % si une œuvre appartient à De Vinci, ça, c’est peut-être de la Science Fiction ! 

On a déjà vu combien de variations une peinture, même “authentique”, peut présentait. Prenons ça en compte, c’est bien impossible d’avoir quelque chose, IA ou non, qui nous offre une réponse sûre. 

Et ça aussi,car l’art continent ces aspects innés qui font bien impossible à la réduire à des algorithmes : 

Plus exactement pour pouvoir rationaliser quelque chose ou le transposer dans des algorithmes, ce truc-là doit être complètement logique. Ça veut dire qu’on doit pouvoir établir plusieurs liaisons du type cause-conséquence à partir de lui. Or, les objets d’art comme elle sont issus de l’artisanat humain, ne sont pas réductibles aux mathématiques. Sans être complètement illogique, ils sont soumis aux variations qui tiennent des causalités extérieures (les variation dans la peinture), mais aussi aux caprices de l’artiste. C’est comme dans le cas des signatures, comme ils ont changé à travers notre vie, ou quand on est stressé, cela change le style d’un artiste. C’est pourquoi ce n’est pas facile d’établir l’authenticité de n’importe quelle œuvre… Et non seulement de celles signées par Leonard De Vinci ! 

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