Je suis une meuf, alors soyez sûrs que j’ai des opinions en ce qui concerne le sexe ! On ne doit pas à personne de choisir entre être salope ou frigide. Ces notions ne faillent même pas exister… Comment ne pas avoir des regrets ? Comment respecter son corps ? Et comment vivre des expériences positives et quand serait-il le temps parfait de commencer la vie sexuelle ? Pourquoi l’éducation sexuelle m’a sauvé de problèmes ?
J’ai mes propres réponses à ces questions, voulez-vous en voir ?
Semblablement, il ne faut pas être Carrie Bradshaw de « Sex and the City » pour pouvoir écrire cela.
Elle écrivait dans un journal très lu de Nouveau York sur le sexe et sur l’amour, des impressions… J’ai beaucoup aimé la série. J’avoue que la principale raison pour laquelle j’ai regardé cette série est le mot magique du titre, mais je ne veux pas écrire sur ce sujet.
Je veux écrire sur l’éducation sexuelle. Ouais ! Pas d’histoires juteuses, pas d’astuces. Tu t’es déjà ennuyé ? Mais cher ami, si tu me donnes une chance et tu continues à lire, je te promets, je te promets… Le ciel. Olay, je ne te promets pas que tu tomberas amoureux de ma façon d’écrire. Mais, peut-être, tu apprécieras l’audace de mon langage, de l’information.
J’espère qu’on le sache tous bien : l’éducation sexuelle n’est pas de Kama Sutra. Elle n’envisage pas que les jeunes se contorsionnent acrobatiquement pendant le contact sexuel. L’éducation sexuelle ne dit pas aux enfants ou aux ados : « Tu as des poils, tu viens d’avoir tes règles, tu kiffes quelqu’un… Voilà, vas faire du sexe ! On est chic et il est cool de commencer la vie sexuelle juste après qu’on a l’âge composé par deux chiffres ». Pas du tout !
L’éducation sexuelle n’encourage pas la sexualité précoce ou à l’aveugle.
Je suis depuis j‘avais 12 ans des vidéos sur YouTube en ce qui concerne l’éducation sexuelle, et maintenant, j’ai 17 ans. Pendant ces 5 années, je ne suis pas devenue une fillette débauchée. Cela puisque je me suis exposé aux matériels éducatifs sans que mes parents le sachent. Des matériels plus éducatifs qu’un livre d’école. Il n’a que deux dessins du système reproductif et trois explications succinctes. Je vous annonce que j’ai bien réussi à commencer le lycée.
Et je suis une élève bien travailleuse. Le seul fait que je suis arrivée à écrire pour ce magazine vous faites savoir que je suis une ado bien agréable pour ma famille et pour la communauté où j’habite.
Quant à moi, l’éducation sexuelle a rendu ma vie meilleure, moins risquant. Elle m’a sauvé de pires choses sexuelles qui pourraient arriver sur les filles : la grossesse, la MST et notamment les traumas psychologiques. L’éducation sexuelle m’a façonné trois grands principes auxquels je ne renoncerais jamais volontairement : le consentement, l’hygiène et la préparation psychophysiologique.
Le consentement
Moi, je parle du point de vue d’une fille. Si vous êtes un garçon qui avait été abusé sexuellement par une fille, je suis désolée.
Alors, gardant mon point de vue… Autant qu’une fille, avant faire du sexe, il faut que tu marques tous les points de la liste suivante :
Quoi ?
Comment ?
Quand ?
Combien de temps ?
Où ?
Et avec QUI se passe la magie ? Il faut que toutes les réponses soient favorables pour toi et pour ton petit ami aussi. Plus exactement, aimes-tu la chambre de l’internat ou la banque de parc ? Où aimerais-tu le faire dans un autre lieu (propre et caché des yeux curieux ou de l’appareil photo) ? Sais-tu qu’il te respecte, ou t’es pour lui juste une fille-trophée ?
Depuis ta naissance, tu reçois une pièce en plastique qui atteste la possession du libre-arbitre. C’est-à-dire, tu choisis et tu t’assumes les conséquences de ce que tu fais…
Mais tu peux dire NON à l’abus à n’importe quel âge !
Si quelqu’un ne respecte pas ta parole… J’espère du fond de mon âme que tu auras le pouvoir de le rapporter à la sécurité. Peu importe si on parle d’un viol ou d’un connard qui ne respecte pas la file d’attente au marché.
Peu importe qu’il t’a donné des fleurs, qu’il est charmant et bien poli, qu’il te veut depuis longtemps, qu’il t’a fait le prélude parfait ou qu’il a des douleurs ; si tu ne veux pas faire « de l’amour » (exceptant la partie qui contient l’amour), alors NE LE FAIT PAS !!! (sexe ou d’autres actions qui ne te plaisent pas à l’instant). Si tu as été un peu bourrée, étourdie, facétieuse, c’est-à-dire, tu lui donnais des signes que tu voulais le faire et puis t’as changé d’avis, c’est bien cool. S’il fait de jolies choses pour toi et puis te demande la revanche, en fait, il les a fait juste pour lui-même et il n’y a aucun besoin de t’en expliquer encore.
L’HYGIÈNE
De l’eau, du savon, des préservatifs et un lieu où tu te sens bien de tous points de vue. Juste qu’on le sache, il y a une digue dentaire pour le sexe oral, et si quelqu’un d’entre les deux veut l’utiliser, qu’il soit comme ça. L’être humain disposant d’un vagin peut ne s’assumer pas le risque de tomber enceinte, la fausse-couche ou les MST… Toutes ces choses-là sans le besoin d’abstinence.
Aussi, pour qui ne le savait pas déjà, j’ai des informations choquantes : il y a des préservatifs pour les femmes et les tampons ne détruisent pas l’hymen. Il y en a dans différentes mesures, pour tous types de corps (mûr ou à la puberté) et le sexe ne guérit pas l’acné. Sûrement, il y serait bien plus de choses à dire sur ce sujet, mais c’est tout ce que je sais pour l’instant.
Peut-être que ces deux principes étaient bien évidents, quelque chose d’attendu, mais le troisième principe je le considère le plus important, exactement celui le plus ignoré. Chacun pense que commencer la vie sexuelle à l’âge de 12 ans est stupidement vite (d’accord) et que la meilleure contraception est l’abstinence jusqu’on se voit avec une bague sur le doigt et le nom changé dans les papiers. Mais, chère tantine Marie, une fille de 12 ans ne deviens pas une salope à cause d’un peu d’information et elle n’est pas si rebelle et têtue.
Si vous lui dites de façon ferme et claire pourquoi il vaut mieux attarder de commencer sa vie sexuelle, ça va marcher… Ou pas. Alors, roulement de batterie, parce qu’elle vient, la partie la plus importante.
3. La préparation psychophysiologique
Selon Wikipédia, « Le mot psychophysiologie est un néologisme forgé sur le terme psychologie, comme étude des comportements et de la pensée, et physiologie, comme étude des lois du fonctionnement des organismes. ».
Moi, j’étudie les sciences sociales, donc je n’ai pas beaucoup de connaissances de biologie. Mais, j’ai déduit quelque chose d’important sur ce terme complexe, que j’intègre parmi mes principes. Psychologique = qui concerne l’esprit et physiologique = qui concerne le corps. Les actions psychiques affectent nos corps et les actions physiques affectent nôtres psychiques, si simple. Si vous trouvez quelqu’un très sympa pour son charme et son aspect, vous rougirez quand vous le/ la rencontrerez.
Si vous vous masturbez, vous sentirez que vous vous êtes débarrassés de cette tension sexuelle qui est caractéristique à votre espèce et votre âge. Ce sont des actions mineures avec des effets notables.
Tantine Marie, soyez attentive, maintenant, je donne le coup de grâce…
Voulez-vous que votre fille reste vierge pour encore de temps, n’est-ce pas ? Dites-lui cela : si tu n’as pas fini de grandir en hauteur, si tu n’as pas les règles régulières, si tu ne connais pas assez de choses sur le corps féminin et masculin, alors attends ! Les choses faites vite sont les pires, et tu viens à peine de connaître ton petit ami. Tu souffrirais beaucoup s’il te quittait maintenant, quand tu es vierge. Si vous aviez touché le niveau d’intimité du sexe, cela aurait eu un impact émotionnel bien fort pour toi, spécialement si ton petit ami n’as vu que de films porno et n’a jamais touché un livre de biologie.
L’éducation sexuelle m’a fait comprendre que lorsque mes corps n’ont pas fini de grandir (c’est-à-dire le développement des caractéristiques du corps de mon sexe et le réglage des quantités optimes d’hormones de mon cerveau) il vaut mieux de ne pas faire du sexe. Malgré tout ce que les autres disent et ce qu’ils font, des opportunités ou d’hormones qui n’ont pas de pitié en qui concerne mon humeur. Je ne suis pas prête, je ne le fais pas. Je ne parle pas de peur de remords comme une contre raison, mais cela peut être une raison, quand même.
Une nuit de sérotonine ne mérite pas les mois de cortisol, jusqu’à ce qu’on oublie et on trouve une autre muse.
Je ne dis plus pour ne pas me balader au long du cercle de ma propre vision. Au fait… Pourquoi ai-je écrit cet article ? Je sens que je pense d’une façon saine et je n’exige pas que mes lignes soient révélatrices, ou qu’ils peuvent ouvrir des yeux et éduquer un monde entier. Je sais, néanmoins, qu’il y a d’autres jeunes qui pensent comme moi et qui aime retrouver leurs pensées parmi les articles qu’ils lissent par hasard sur Internet.
N’importe qui vous êtes, enfant/vierge/pas vierge/aîné, le mot « sexe » est controversé et vous rend curieux. Le mode est dépendant de lui comme satire, besoin physiologique et façon de procréation de l’espèce. Voilà pourquoi on a besoin d’éducation sexuelle.
À la fin, cela est mon opinion et je veux remercier aux gens qui font des vidéos d’éducation sexuelle sur YouTube.
S’il n’y a de vidéos de ce genre, moi et beaucoup d’autres jeunes qui les ont vus n’avaient pas les informations essentielles et la vision correcte sur la sexualité, sur le sexe opposé, sur le propre corps, sur les règles et sur la communauté LGBTQ+. S’il n’y avait pas ce genre de vidéos, les seuls matériels informatifs pour centaines d’adolescents seraient la pornographie, les amis, la discussion gênante avec les parents, et à la suite, on serait frappé par une réalité sur laquelle on ne sait rien. Merci beaucoup aux professeurs d’éducation sexuelle !
Être un adolescent n’est pas facile, c’est justement à cause de cela que nous devons nous protéger et prendre soin de nous-mêmes. Si vous voulez savoir plus sur ce sujet, ici nous avons la solution !
[…] Car elle s’est spécialisée en gynécologie, elle a soutenu fortement la planification familiale. A voire notre article sur l’importance de l’éducation sexuelle ici. […]