«Quelle série dois-je regarder ensuite ? » Cette question est si fréquente, que je ne me suis pas attardé sur elle beaucoup plus. Pas de problème, cependant. Une recherche rapide sur Google résout le dilemme en quelques secondes. Tout en examinant d’innombrables recommandations, la tendance à reporter la prise de décision finale augmente. La bande-annonce ne vous convainque pas tout à fait, ou peut-être l’affiche. Ce qui est sûr, c’est qu’en fin de compte, toutes ces heures consacrées à la recherche finissent par être inutiles… Ou pas. Juste avant d’abandonner et d’abandonner définitivement la recherche infinie, devant mes yeux apparaît le salut. L’univers m’a envoyé un signe sain : M Robot.
C’est une série américaine divisée en quatre saisons créées par USA Network et réalisé par Sam Esmail.
Il tombe sous une bannière de drame et de thriller psychologique. Le protagoniste est Elliot (joué par Remi Malek), un jeune homme qui vit à New York. Pendant la journée, il travaille dans une entreprise de cybernétique informatique.
C’est là qu’il ne se démarque en aucune façon, par rapport à ses collègues.
Rien de bizare pour l’instant.
Sa vie est, cependant, plus que cela.
Ses problèmes d’adaptation, ainsi que les troubles psychologiques (dépression clinique, anxiété sociale, trouble dissociatif de l’identité) l’ont déterminé à s’isoler du reste du monde. Juste derrière le confort et la sécurité d’un écran. Fondamentalement, Elliot n’a pas de vie sociale. C’est la chose qui a grandement contribué à ses activités « nocturnes ». Le jeune homme, un génie inconnu par ses pairs, utilise ses capacités pour espionner de nombreuses personnes présentes dans sa vie. Un peu, pour être honnête.
Dès le premier épisode, l’intrigue présente une perspective très intéressante.
Il se concentre en particulier sur le moment générateur de la première saison : le moment où Elliot est recruté par M Robot. Celui-ci un anarchiste. En même temps, il est chef d’un groupe activiste. Des gens qui, par l’utilisation obscure des ordinateurs et des services Internet, veulent promouvoir une certaine idéologie politique. Ou un changement d’ordre social – plus tard connu à l’échelle nationale comme la société. La plus grande ambition de ce clan est de détruire et crypter les données financières d’un «monstre corporatif». C’est Corp, qui, du point de vue idéaliste du groupe, manipule l’humanité à l’échelle mondiale.
Une fois intégré, Elliot sera forcé de commettre différentes opérations en collaboration avec d’autres membres. Plus ou moins dangereux, comme, le piratage dans la base de données du FBI.
Qu’est-ce qu’obtiendra Elliot de ce jeu diabolique, à part une décadence continue de son propre être ? L’abus de morphine et la perte inattendue de la seule personne qu’il a résonné àu niveau émotionnel le jetteront immédiatement dans la falaise du désespoir… De plus, le sentiment tourmentant que quelqu’un le suit toujours. Y compris la paranoïa et la démence générée par la pensée que demain va l’assommer pour toujours.
Pour résumer, M Robot a des appels rapprochés qui ne fait qu’hypnotiser le spectateur, au sens propre comme au figuré. Il y a beaucoup de pièces quand Elliot est vu l’exécution d’opérations de piratage complexe. Il y a aussi beaucoup de parties où il a des monologues intérieurs. Ils laissent l’impression que le protagoniste souffre de schizophrénie.
M. Robot est l’une des rares séries qui a réussi à me saisir complètement, jusqu’au dernier épisode. J’ai fini, paradoxalement, en terminant la première saison en une seule journée.
Sans autre mot sans importance : Avez-vous vu M. Robot ? Sinon, qu’attendez-vous ?