Je pense qu’on est d’accord que le confinement a été une expérience nouvelle pour presque tous les gens. Le confinement… Une période difficile, où la confusion régnait, où la vie a acquis un sens différent. Une expérience qui probablement changera notre vision concernant tel ou tel aspect de la vie quotidienne. La perception est celle qui oriente le plus avant tout la manière dont on ressent cette situation, c’est normal. Donc, je vais partager les choses dont je me suis rendu compte pendant le confinement.
Premièrement, j’ai appris encore une fois, que faire des plans pour l’avenir pas très proche n’est pas toujours intelligent. Cela, bien sûr, si tu es une personne idéaliste et qui n’est pas toujours adaptable aux changements. Participer à des concours, à des spectacles, partir en excursions. Ce sont seulement quelques idées que j’avais dans ma tête avant que la pandémie surgisse. La conclusion ?
Vivons dans le présent ou, au moins, ne nous sentons pas déçus si les choses ne respectent pas l’image parfaite de notre tête.
Ensuite, j’ai découvert que ne pas avoir un programme est plus angoissant qu’en avoir un. Je sais. Je me plaignais tous les jours quand je me réveillais à 7:00 du matin pour aller à l’école. J’étais fatiguée quand je rentrais chez moi. Je voulais passer toute la nuit en regardant des sériés. Mais devinez quoi… Le confinement n’a pas fait disparaître ces sentiments. Au contraire, je les ressentais de manière différente, mais avec plus d’intensité. Je manquais ce programme quotidien qui, sans que je le sache, organisait ma vie.
J’avais des buts, des limites. J’avais plus de motivation !
La motivation s’est diminuée lorsque j’ai commencé à avoir marre de la situation. Lorsque je ne voyais aucune amélioration dans cette situation. Une amélioration attendue. Pas de mouvement, pas de dynamisme. La ville entière dormait sous le vent des interdictions. Les fleures roses des arbres avaient perdu leur parfum étant atteintes seulement par la glace transparente de la fenêtre…
Ce qui m’a aidé à observer la liaison qui existait entre moi et la nature, le besoin d’être dans la nature. Une chose que je voyais ordinaire au passé s’est transformé en but. Le but d’aller dans la forêt, de faire une randonnée, de me promener dans le parc, d’écouter la chanson des oiseaux.
Les écrans, omniprésents dans nos vies se sont transformés en des substituts faux de la vraie vie…
Au moins en ce qui me concernait… Tout suivait son cours normal en ligne. Mais est-ce que l’intensité des certaines choses peut être gardée devant l’écran ? Regarder des films, parler sur des réseaux sociaux, lire des livres électroniques, apprendre n’importe quoi devient vide lorsque ta normalité est soudainement présentée de manière différente…
Et toi ? Quels sont les leçons que tu as apprises après le confinement ?
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