Écoutez de la musique classique ! Ces derniers temps, voyant l’excès de négativité qui découle des événements courants (la pandémie, l’âpre pandémie !), on a du mal à garder son esprit tranquille.
Par cet article, je compte vous détourner un peu de toute cette énergie négative, en vous proposant contre les sensations d’angoisse un remède simple et accessible à tous : un peu de musique !
La musique, surtout quand il s’agit de musique de qualité, ne fait que du bien. Elle est un baume pour notre âme. Elle aide à soulager le stress et à oublier pendant un moment, nos soucis et nos petits problèmes quotidiens.
Le 19 novembre, on célèbre 193 années depuis la mort de Franz Schubert. J’ai donc pensé que c’est le moment idéal pour ranimer un peu ses créations et par la même occasion, faire découvrir à autant de nos lecteurs que possible, la beauté de la musique classique.
Quelques infos sur sa vie
Compositeur autrichien, né à Vienne, représentant renommé de la musique romantique allemande, connu pour avoir maîtrisé l’art du lied, Schubert s’est consacré à la musique de chambre et a écrit des œuvres pour piano, des symphonies, mais aussi de la musique chorale et sacrée.
Sa mort précoce (à l’âge de 31 ans) n’a pas empêché qu’il ait été un compositeur extrêmement productif. Le catalogue de ses œuvres réunit plus de mille compositions. La plupart sont des chefs-d’œuvre publiés après sa mort qui ont favorisé sa gloire posthume.
C’est de son père qu’il apprend, entre autres, le latin, les mathématiques et le violon et de son frère Ignaz, les rudiments de piano. Puis, Michael Holzer (l’organiste de la paroisse de Lichtental) lui enseigne à jouer à l’orgue, à chanter et à composer.
Il suit les cours de Antonio Salieri au collège municipal. Grâce à sa fonction de violoniste dans l’orchestre du collège, il entre en contact avec les œuvres de Mozart, de Haydn et de Beethoven.
Pendant un temps, il travaille comme maître auxiliaire dans l’école dirigée par son père. Puis, après s’être aperçu de son don particulier pour la musique, il choisit de se dévouer complètement à la composition.
Influencé par Beethoven dans ses pièces instrumentales ou symphoniques, Schubert montre son originalité et unicité dans le lied. Grâce à son premier chef-d’œuvre du genre (Marguerite au rouet D118, composé sur un texte de Goethe), il est vu comme étant le père du lied romantique allemand.
Il compose la moitié de ses 600 lieder sur des poèmes de Goethe. Avec le temps, il se tourne vers d’autres poètes comme Klopstock, Schiller, Heine, Rückert, Shakespeare, Wilhelm Müller.
Toutes les pièces de Schubert sont dignes d’être écoutées. Je vous propose, cependant, celles que j’aime le plus et qui sont aussi généralement appréciées.
Symphonies :
- Symphonie no 8 (connue sous le nom de « Symphonie inachevée »). Vous pouvez l’écouter ici.
- La Symphonie no 9 (connue sous le nom de « Grande Symphonie»). ici
Musique de chambre :
- String Quintet in C major, D. 956 (dit « Quintette à deux violoncelles »)
- String Quartet No.14, D 810 (dit La Jeune Fille et la Mort)
- Trio pour piano et cordes no.2 (D. 929 op. 100)
Œuvres pour piano seul :
- Ständchen (“Leise flehen meine Lieder”)
- Piano Sonata in B-flat Major, D.960
- Piano Sonata D-major D. 850, œuvre qui transmet une joie conquérante et une énergie irrésistible
- Quatre impromptus, Op.142
- Piano Quintet in A major, D. 667 (The Trout) c’est le seul quintette avec piano qu’il a composé.
- Waltz in B minor, Op. 18, No. 6, D145
Œuvres pour piano à quatre mains :
- Fantaisie: composée l’année de sa mort et dédiée à la jeune comtesse Caroline Esterházy, une de ses élèves qu’il aimait d’un amour profond, mais non réciproque.
- Overture in G-Minor (D. 668)
Lieder :
- Die schöne Müllerin, D. 795 (cycle de Lieder sur les poèmes de Wilhelm Müller)
- Winterreise (Voyage d’hiver), D.911 (cycle de 24 lieder pour piano et voix, composés sur des poèmes de Wilhelm Müller). Schubert découvre Müller lorsqu’il se trouve dans une période de fatigue, de désespoir et se reconnaît dans ses poèmes. Il les choisit pour support de ces lieder qui parlent de la solitude, du voyage, de l’illusion.
- Der Erlkönig, op. 1 (D. 328): lied composé sur le poème homonyme de Goethe.
Il y a tant d’autres compositions excellentes de Schubert, mais je vous accorde le plaisir de les découvrir vous-mêmes.
Si vous êtes encore hésitants, sachez que la musique aide les plantes à pousser plus vite. Plusieurs études l’ont montré. Selon le professeur Stefano Manusco de l’Université de Florence, les cellules des plantes présentent en surface des canaux ioniques, comme des pores, dont l’ouverture et la fermeture serait influencée par les ondes sonores.
La musique classique est ce qu’il vous faut ! Vous serez plus calmes, votre concentration sera améliorée, vos plantes pousseront plus vite et plus belles, vos voisins (eh bien, vous allez les initier à la musique classique et ils n’auront rien à vous reprocher, parce que ça les mettra de bonne humeur).
Alors, pourquoi attendre? Allez chercher des hauts parleurs et mettez du Schubert à plein volume!
Ressources: https://www.francemusique.fr/personne/franz-schuberthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Catalogue_Deutsch
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