Une élue locale japonaise révoquée après avoir accusé le maire de viol

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Une élue locale japonaise a été révoquée par référendum après avoir accusé le maire de viol. Ses collègues, les autres conseillers municipaux, ont considéré que ses accusations nuisent à la « dignité » de la ville.

L’an dernier, Shako Arai a accusé le maire de la ville de Kusatsu de viol. Elle soutient qu’il l’avait forcé d’entretenir des relations sexuelles avec lui quelques années auparavant. 

La raison pour laquelle elle a fait cette déclaration à peine maintenant c’est parce qu’elle a eu peur. 

Après avoir fait cette annonce à travers la presse, les autres élus locaux ont voulu l’exclure. La raison invoquée par ces homologues masculins a été que la femme nuisait à « la dignité » de l’institution.

Alors, les hommes ne cèdent pas

Pour « restaurer la réputation souillée » de leur ville, les conseillers municipaux ont récolté des signatures pour organiser un référendum.

Le résultat a été éblouissant : 2.542 votants ont décidé en faveur de la révocation de la femme de 51 ans. Le nombre total d’électeurs inscrits était de 5.283. 

Shako Arai était la seule femme élue locale au conseil municipal de la ville de près de Tokyo. Elle a trouvé injuste cette décision. Et elle se voit déterminée à ne pas se laisser intimider par la pression du pouvoir.

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